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  • Sandrine Maljean–Dubois

    © Vincent Moncorgé Photothèque CNRS Association Femmes & Sciences Sandrine Maljean–Dubois Juriste « S’engager pour la planète, c’est pas si sorcier » Sandrine Maljean-Dubois est directrice de recherche CNRS et travaille au laboratoire Droit international, comparé et européen [1], dont elle a été la directrice. Ses travaux lui ont valu de recevoir plusieurs prix, dont la médaille de bronze du CNRS. Depuis le début de sa carrière, Sandrine Maljean-Dubois s’intéresse aux règles élaborées à l’échelle internationale par lesquelles les États s’engagent à protéger l’environnement. « Je n’ai pas fini d’en explorer toutes les facettes et, entre-temps, ces questions n’ont cessé de prendre de l’importance pour devenir aujourd’hui majeures. » Ses travaux portent notamment sur le rôle du juge, l’articulation entre commerce international et protection de l’environnement, les négociations internationales sur le climat et sur la biodiversité. Sandrine Maljean-Dubois participe en tant qu’experte à de nombreuses négociations internationales, dans le cadre des « COPs » sur le climat ou la biodiversité, à l’UNESCO ou dans le cadre du projet de Pacte mondial pour l’environnement. « Ces expériences de mise en pratique à très grande échelle de mes travaux enrichissent ma recherche et mon enseignement et donnent un sens supplémentaire à mes travaux en les mettant au service de la société au niveau mondial. » Pour Sandrine Maljean-Dubois, permettre aux citoyens et aux futurs citoyens de mieux comprendre les enjeux environnementaux dans leur complexité est primordial ; c’est pour cette raison qu’elle s’investit dans le partage de ses connaissances via des formations ouvertes à distance (MOOC), des événements de culture scientifique, des interventions dans les lycées et les médias. Mais son travail est loin d’être fini. « Sous peine de ne jamais être prises en compte par les décideurs, les recherches sur l’environnement doivent impérativement intégrer cette dimension juridique. Il me semble que la société n’a pas toujours conscience de la réalité de cette recherche et de son importance. » Sandrine Maljean-Dubois souhaite aussi pouvoir montrer que la science n’a pas de genre et qu’il est possible de construire un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. « Mariée depuis près de trente ans et maman de quatre enfants, mon épanouissement personnel a sans cesse nourri mon épanouissement professionnel, et vice-versa. » [1] – DICE (Aix-Marseille Université/CNRS/Université de Toulon)

  • Qui sommes-nous ? | Femmes & Sciences

    To English version Qui sommes-nous ? Fondée en 2000, Femmes & Sciences est une association loi de 1901 qui regroupe actuellement plus de 500 membres, femmes et hommes, pour la plupart scientifiques de toutes disciplines, qui partagent ses objectifs. Elle est également soutenue par 33 personnes morales qui lui permettent de déployer ses actions sur tout le territoire : promouvoir les femmes scientifiques inciter les jeunes, et particulièrement les filles, à s'engager dans des carrières scientifiques constituer un réseau d'entraide. Elle s’adresse à des publics comme le monde éducatif (enseignant · es, élèves, étudiant · es), la communauté de la recherche et de l'enseignement supérieur, les responsables des institutions scientifiques, les réseaux de femmes, les entreprises, le grand public. De forts enjeux sociétaux liés à davantage d’égalité entre les femmes et les hommes, à la carrière des femmes scientifiques et à leur visibilité (milieu académique, entreprises, start up) sous-tendent toutes les actions de l’association. Elle agit aussi pour sensibiliser les citoyen · nes aux inégalités de traitement femmes/hommes et aux stéréotypes encore largement présents. Enfin, elle agit comme un réseau d’entraide et d’accompagne-ment pour encourager les femmes dans leurs carrières, développer les liens entre ses membres et permettre le partage de compétences, d’expertises et d’expériences. L’association est membre de la Plateforme européenne des femmes scientifiques (European Platform of Women Scientists - EPWS) . Elle bénéficie d’un agrément national du Ministère de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports au titre des associations complémentaires de l’enseignement public. Elle a reçu le trophée d’or de l’égalité femmes-hommes de l’Association pour l’emploi des cadres (APEC) en 2014, dans la catégorie Organismes publics, parapublics et associations. MEMBRES (PERSONNES MORALES) CHIFFRES CLÉ 2023 ADHÉRENT·ES ORGANISATION UN PEU D'HISTOIRE PRÉSIDENTES Membres (personnes morales) L’association est, depuis ses débuts, soutenue par des institutions, associations ou structures avec lesquelles elle partage ses objectifs et son engagement. Actuellement, elles sont au nombre de 33. Ces organismes lui permettent d’agir sur tout le territoire à travers rencontres, notamment en milieu scolaire, et évènements mais aussi de tenir un colloque annuel et d’éditer des publications. Associations Conférence des Grandes Ecoles (CGE) ESPCI Alumni Société Chimique de France (SCF) Société Française de Physique (SFP) Organismes, universités, grandes écoles BRGM service géologique national CNRS Délégation Rhône Auvergne Ecole normale supérieure ULM Ecole normale supérieure de Lyon Ecole normale supérieure de Paris-Saclay Ecole normale supérieure de Rennes Ecole polytechnique École Pratique des Hautes Études ESPCI Grenoble INP - UGA INRAE IUT de Nice Côte d’Azur Mines ParisTech Observatoire de Paris - PSL Sorbonne Université Telecom ParisTech Unistra Strasbourg Université de Bretagne Occidentale Université de Lorraine Université Paris-Saclay Université de Rouen Université de Toulouse Laboratoire Paléontologie évolution paléoécosystèmes paléoprimatologie (CNRS/Université de Poitiers) IRIT Toulouse Institut de Mathématiques de Marseille (I2M) Institut de Physique du Globe de Paris LIS AMU Entreprises BenKei Keyrus Personnes morales Chiffres clé 2024 597 adhérent·es 24 membres personnes morales adhérentes Plus de 19 000 élèves ont rencontré des membres de F&S Environ 63 000 personnes touchées par les actions de F&S 72 emprunts de l'exposition La science taille XXelles Plus de 300 doctorantes ont bénéficié du mentorat Rapport d'activité 2024 Chiffres clé Adhérentes Adhérent·es Plus de 500 personnes sont adhérentes de l’association en 2023. Elles viennent d’horizons différents : enseignement supérieur et recherche, enseignement secondaire, entreprises, institutions, ministères… Elles sont chercheur·es, enseignant·es-chercheur·es, ingénieur·es, enseignant·es du secondaire, membres d’associations amies. D’âges, de métiers et de disciplines différentes, elles permettent à l’association de répondre aux nombreuses sollicitations du milieu scolaire notamment, intervenant dans les classes ou formant les enseignant·es. Cette diversité est une spécificité et une richesse de l’association. Organisation Un conseil d’administration formé de 15 titulaires et 15 suppléant·es, avec un mandat de 3 ans renouvelable 1 fois. Les associations Femmes Ingénieures et femmes et mathématiques sont représentées au CA. L'actuelle présidente de Femmes & Sciences est Françoise Conan, chimiste, professeure au laboratoire Chimie, électrochimie moléculaires et chimie analytique (CEMCA,Université de Bretagne Occidentale - CNRS), spécialisée dans le domaine de la chimie de coordination. Consulter les Statuts de l'association Consulter sa Charte des valeurs Organisation Un peu d'histoire En 2000, la création de l’association fait suite à la publication de plusieurs rapports et travaux sur la place des femmes en sciences. Ceux-ci laissaient en effet apparaître un déficit important de femmes dans les sciences, en particulier dans les fonctions à responsabilités. Dès 1987, l’association femmes et mathématiques avait entrepris des études sur ces questions. De son côté, la Société Française de Physique (SFP) de 1995 avait consacré une session à cette problématique dans son congrès annuel. Ces travaux ont ensuite été étayés par des rapports d’Huguette Delavault, qui ont eu un impact important. Ces derniers portaient sur la place des filles dans les classes préparatoires scientifiques en 1997 et dans les Grandes écoles scientifiques en 1998, ils ont été pionniers en particulier dans leur usage systématique de statistiques sexuées très difficiles à obtenir à l’époque. Au même moment, un premier colloque sur les femmes et les sciences s’est tenu en 1998 à la Commission européenne à l’initiative d’Edith Cresson, alors Commissaire à la recherche. En février 2000, Jean-Louis Aupetit, responsable de la communication, a organisé au CNRS de Gif-sur-Yvette le premier colloque français sur les femmes dans les sciences. En octobre de la même année le colloque “Sciences et techniques : pourquoi les filles ?”, sous la présidence du ministre de la Recherche Roger-Gérard Schwartzenberg, a réuni 400 participants à Paris. Les fondatrices de l’association sont alors : Huguette Delavault, professeure des universités, ancienne directrice adjointe scientifique de l’Ecole normale supérieure de Fontenay-aux Roses, ancienne présidente de l’Association Française des Femmes Diplômées des Universités (AFFDU), administratrice d’“Action pour la Parité – Demain la Parité” ; Françoise Cyrot-Lackmann, directrice de recherche au CNRS ; Claudine Hermann, professeure à l’Ecole Polytechnique, représentante française au groupe des fonctionnaires nationaux “Femmes et Sciences” auprès de la Direction Générale Recherche de l’Union européenne ; Françoise Gaspard, maîtresse de conférences à l’Ecole des hautes études en sciences sociales, représentante de la France à la Commission de la Femme à l’ONU, élue à la Commission CEDAW (Convention on the Elimination of Discrimination against Women - Convention sur l’élimination de toutes les formes de discriminations à l’égard des femmes de l’ONU) ; Colette Kreder, ingénieure, ancienne directrice de l’Ecole Polytechnique Féminine, membre fondatrice du réseau “Demain la Parité” ; L’association femmes et mathématiques représentée par sa présidente, Christine Charretton, maîtresse de conférences à l’université Lyon-1. Un peu d'histoire Les présidentes de l'association depuis sa création en 2000 Françoise Conan 2024 - Isabelle Vauglin 2022 - 2024 Isabelle Pianet 2021 - 2022 Nadine Halberstadt 2018 - 2021 Sylvaine Turck-Chièze 2014 - 2018 Nathalie Van de Wiele 2013 - 2014 Véronique Ezratty 2010 - 2013 Florence Durret 2008 - 2010 Colette Guillopé 2004 - 2008 Claudine Hermann 2000 - 2004 Presidentes

  • Sciences, un métier de femmes ! 2024

    Sciences, un métier de femmes ! 2024 8 mars 2024 ENS de Lyon 8ème édition de la journée "Sciences, un métier de femmes !" pour inciter les lycéennes de l'Académie de Lyon à choisir des filières d'études scientifiques et technologiques Initiée en 2017 par Femmes & Sciences (Isabelle Vauglin et Audrey Mazur), la 8ème édition de la journée "Sciences, un métier de femmes !" aura lieu le 8 mars prochain et rassemblera près de 500 lycéennes de l’Académie de Lyon, à l’ENS de Lyon. La marraine d'honneur cette année est Anne L'Huillier , prix Nobel de Physique 2023 ! Spécifiquement dédiée aux lycéennes, c'est une journée de rencontre avec des femmes travaillant dans des domaines technologiques et scientifiques variés, dans le public et le privé. Notre but est de montrer par l’exemple que tous les métiers scientifiques sont mixtes, d'aider les jeunes filles à décrypter les stéréotypes et de les convaincre d’avoir confiance en leurs capacités de réussir. Le succès constant a démontré la pertinence de s’adresser directement aux lycéennes et l'impact énorme du manque de références féminines sur la représentation qu’ont les filles de la place des femmes dans les sciences et les technologies. Organisateurs : Femmes & Sciences, LabEx ASLAN , ICAR et CRAL avec un fort soutien de l'ENS de Lyon @ Léah Touitou < Précédent Voir tout l'agenda Suivant >

  • Claire Faidit

    © Vincent Moncorgé Photothèque CNRS Association Femmes & Sciences Claire Faidit Enseignante et doctorante en sciences de l’éducation et de la formation « Les sciences ne sont pas l’œuvre d’un génie, mais des aventures humaines partagées, tangibles et incarnées ! » Claire Faidit est enseignante à l’Institut National Supérieur du Professorat et de l’Éducation (INSPÉ) et doctorante au laboratoire Activité, Connaissance, Transmission, éducation (UR 4281, UCA) à l’Université Clermont Auvergne et à la Haute école pédagogique du canton de Vaud en Suisse. Débordante d’énergie, elle poursuit sa quête avec persévérance : repenser l’apprentissage des sciences. Claire Faidit se souvient encore de ses débuts en tant qu’enseignante agrégée de sciences de la vie et de la Terre dans un collège du sud de la France. Face aux élèves, armée de son solide bagage de connaissances, quelque chose clochait. Ou plutôt quelque chose manquait. Les sciences, la jeune femme ne veut pas seulement les enseigner, mais aussi les faire comprendre, les faire vivre et les partager. C’est ce qu’elle s’échine à explorer depuis lors. Très vite, grâce à une formatrice inspirante de l’IUFM (actuel INSPÉ), elle perçoit que les sciences peuvent être enseignées et apprises de différentes manières, notamment en amenant les élèves à endosser le rôle de « chercheur ou chercheuse en herbe ». Poussée par une envie constante d’améliorer ses enseignements, elle s’engage dans un master en histoire, philosophie et didactique des sciences, qui transforme radicalement sa perception : « Les sciences ne sont pas l’œuvre d’un génie, mais des aventures humaines partagées, tangibles et incarnées ! », s’enthousiasme-t-elle. Convaincue de la force du collectif, Claire Faidit souhaite partager ses réflexions, ses pratiques. Elle s’engage dans plusieurs associations professionnelles et devient à son tour formatrice d’enseignantes et d’enseignants. Mais quelque chose lui manque encore. Persévérante, elle veut mieux comprendre les théories de l’enseignement, de l’apprentissage et de la formation. Après la didactique, c’est de pédagogie dont elle a besoin. Cap sur un second master, puis une thèse. Son sujet ? Étudier comment une enseignante et ses élèves évaluent leurs hypothèses, les discutent et les modifient, en s’appuyant sur quatre questions clés : l’hypothèse répond-elle à la question posée ? Contient-elle une explication ? Est-elle cohérente avec ce que sait la classe ? Soulève-t-elle de nouvelles interrogations ? Pour cela, Claire Faidit observe une séance de classe – sur la reproduction des plantes à fleurs – qu’elle a aidé à concevoir dans le cadre d’une recherche collaborative, où formateurs et formatrices, étudiantes et étudiants travaillent ensemble pour résoudre des problèmes d’enseignement et d’apprentissage. « Je veux montrer que travailler sur les hypothèses en classe, ce n’est pas juste demander aux élèves leurs idées et sélectionner celles qui sont exactes, pour ensuite faire des expériences », explique-t-elle. « Autrement dit, je veux transformer les pratiques enseignantes en essayant de conceptualiser une autre façon de travailler les hypothèses avec les élèves, afin d’enrichir les pratiques existantes. » Au fond, l’enseignante n’a jamais cessé d’être étudiante. Elle projette déjà de se perfectionner pour appréhender les spécificités des établissements français à l’étranger… En tant que jeune chercheuse, guidée par ses rencontres, elle trace sa route avec détermination, convaincue que l’enseignement et la recherche, main dans la main, peuvent révolutionner la manière dont nous apprenons.

  • Marie-Laure Michon

    © Vincent Moncorgé Photothèque CNRS Association Femmes & Sciences Marie-Laure Michon Ingénieure chimiste en matériaux polymères "Les polymères à pleine main" Marie-Laure Michon est ingénieure R&D en chimie des matériaux polymères chez Solvay. Diplômée de L’École supérieure de chimie, physique, électronique de Lyon, elle effectue une année de stage aux Pays-Bas pendant ces études sur des mousses polyuréthanes et poursuit avec une thèse sur des résines époxy. Elle a toujours voulu travailler dans une entreprise privée car elle est avant tout motivée par la recherche appliquée. La vocation de Marie-Laure Michon est née de ses rêves d'aéronautique spatiale alors qu’elle était jeune fille. Cap Canaveral, Baïkonour, Kourou ? Non, Avignon, où elle a commencé à aimer la physique, la chimie, les expériences en laboratoire au collège, cette rampe de lancement universel. « J'aimais essayer de comprendre les phénomènes naturels, sourit Marie-Laure Michon, et en réalité, je voulais construire des fusées. » Les hasards de la vie en ont légèrement décidé autrement. Ses études lui ouvrent les portes de la chimie et du génie des procédés, depuis la conception de la molécule, jusqu’à son industrialisation, sans oublier son devenir dans la société et son impact sur l’environnement. Ses travaux de thèse la portent à choisir sa véritable spécialité. « Je travaillais sur des résines époxy chargées de micro-particules polymères dans une entreprise. » Aujourd'hui Marie-Laure Michon est ingénieure chimiste en matériaux polymères, des matériaux utilisés dans l'industrie aéronautique, l'industrie automobile, le sport ou même la santé. « J'ai pu me spécialiser dans ces matériaux en travaillant dans un laboratoire de recherche axé sur les solutions innovantes et créateur de nouveaux matériaux dans un groupe international leader de la chimie. » Dans le service dans lequel elle travaille, elle est la seule femme cadre. Peu de cadres et beaucoup de techniciennes. Si elle constate que la parité homme-femme n'existe pas aujourd'hui à tous les niveaux de postes, elle voit néanmoins tous les jours des changements par rapport aux témoignages des années passées. « Je suis très optimiste sur le futur. Alors, si vous aimez les sciences, n'hésitez pas, allez-y. Il y aura forcément une place pour vous les filles. » Son domaine, en quelques mots : Le travail de Marie-Laure Michon – au cœur d’un laboratoire de recherche en entreprise – est très varié et consiste à développer, créer et améliorer des matériaux synthétiques appelés polymères. Les polymères sont des macromolécules (longues chaînes de molécules). Ils sont régulièrement utilisés pour les matrices des matériaux composites. Ces matériaux sont connus pour être légers, souples, stables et isolants, c’est pourquoi ils sont employés, notamment, lors de la fabrication de pièces automobiles, ou de pièces structurales d’avions et de bateaux. Ils sont également utilisés dans la fabrication de prothèses médicales ou de matériel sportif tel que les planches de surf. Grâce à la modification de certaines molécules et la manière de les faire réagir entre elles, il est possible d’apporter de nouvelles propriétés telles que résistance en température, résistance aux chocs, etc.

  • Nele Claes

    © Vincent Moncorgé Photothèque CNRS Association Femmes & Sciences Nele Claes Postdoctorante en psychologie sociale « Même ma première dissertation, lorsque j’avais seize ans, portait sur les inégalités sociales à l’école ! » Nele Claes est postdoctorante au Laboratoire de Psychologie Sociale et Cognitive (UMR 6024, CNRS/UCA) à l’Université Clermont Auvergne. Elle y explore une thématique qui l’interpelle depuis l’enfance : les origines et les effets des inégalités sociales. Pas un jour ne passe sans que Nele Claes s’interroge sur les inégalités sociales. Elle s’en étonnerait presque : en se remémorant son parcours, elle réalise que sa curiosité l’a toujours ramenée à la question des différences socio-économiques, leurs origines et leurs conséquences. « Même ma première dissertation, lorsque j’avais seize ans, portait sur les inégalités sociales à l’école ! » se souvient-elle avec amusement. À l’époque, elle vit à Bruxelles, où elle grandit entre des terrains de foot (souvent improvisés) et une coopérative socio-culturelle, à servir de petite main pour toutes les activités : ciné-club, école des devoirs ou débats politiques. Sensibilisée aux différences sociales depuis son plus jeune âge, le choix au lycée d’une orientation en sciences sociales est une évidence. En 2013, Nele Claes se réoriente vers des études de psychologie après une année d’étude en sciences politiques. Ses petits boulots étudiants, en lien avec les inégalités, lui permettent aussi de mettre un pied dans le monde de la recherche. Elle exerce en tant que tutrice dans des écoles en réseau d’éducation prioritaire (REP), et en tant qu’assistante de recherche. Après cinq années d’études et un diplôme de psychologie sociale et interculturelle en poche, elle arrive en France pour faire de la thématique qui lui est chère le cœur de son métier. Son aventure débute à Chambéry, à l’Université Savoie Mont Blanc, où elle entreprend une thèse en psychologie sur les inégalités sociales dans le domaine de la santé mentale, et crapahute dans les montagnes le week-end venu. Depuis 2022, elle poursuit ses aventures à l’Université Clermont Auvergne où elle s’intéresse aux inégalités sociales dans le contexte scolaire et dans la vie politique. Pour les comprendre, la jeune chercheuse utilise la psychologie sociale, une branche de la psychologie dédiée à l’étude de l’influence des autres, qu’ils soient réels ou imaginaires, sur le comportement et les pensées des individus. Cette approche lui permet d’analyser des facteurs, tels que le statut socio-économique et les idéologies, qui sous-tendent les interactions humaines et participent à modifier le fonctionnement des individus. Nele Claes s’est ainsi intéressée, avec ses collègues, à l’impact des crises et du sentiment d’insécurité financière sur la confiance envers les institutions politiques, comme le gouvernement. L’idée était de comprendre pourquoi les crises économiques ou sanitaires, telle que la pandémie de la COVID-19, diminuent la confiance envers les politiques, particulièrement chez les personnes aux plus bas revenus. Ses recherches montrent que lorsqu’on ressent de l’insécurité économique, on perçoit une plus grande différence entre sa propre situation et celle de l’élite dirigeante, qui conduit à lui faire moins confiance. Ses recherches suggèrent que les différences de fonctionnement entre les individus ne sont pas naturellement présentes et que les caractéristiques de notre société participent à les créer. L’insécurité économique joue-t-elle aussi un rôle dans la crise écologique ? Influence‑t‑elle les intentions de respecter les futures règlementations ? Inlassable exploratrice des inégalités, la jeune chercheuse est loin d’avoir épuisé son sujet…

  • Claire Maiza

    © Vincent Moncorgé Photothèque CNRS Association Femmes & Sciences Claire Maiza Informaticienne "Au travers de ma participation à “La Science taille XX elles”, j’espère avoir l’occasion d’expliquer ce qu’est mon métier à toutes celles et ceux qui grandissent dans un environnement éloigné du système universitaire. Je suis ravie, aussi, de montrer que mon métier est totalement compatible avec une vie de famille et que le fait d’être une femme n’a jamais été une barrière pour poursuivre mon chemin universitaire et mon parcours professionnel. Ce que j’ai appris de mon expérience : il faut apprendre à prendre le temps !" Claire Maiza est maîtresse de conférence Grenoble INP-UGA au laboratoire Verimag (CNRS/UGA - Grenoble INP-UGA). Au sein de l’équipe “SharedResources” (ressources partagées) qu’elle copilote, ses recherches concernent la vérification temporelle des systèmes critiques. Claire Maiza grandit loin de toute université, dans la campagne aveyronnaise. Après le lycée, elle se destine à des études de mathématiques,« prof de maths » étant le seul métier qu’elle connaisse dans cette discipline. À l’université, elle découvre l’informatique et l’aspect ludique de sa logique. Elle continue donc dans cette voie : licence, master, thèse, à l’université de Toulouse. Après sa thèse, elle part deux ans en Allemagne avant d’obtenir son poste à Grenoble. En gardant le cap sur ce qui lui plait, et sans idée de là où cela la mènera, elle arrive au bout du parcours universitaire et à un métier passionnant à deux facettes : l’enseignement et la recherche. À l’aide de modèles mathématiques, Claire Maiza vérifie que l’exécution des programmes dans les systèmes critiques, c’est-à-dire ceux où une erreur pourrait entraîner un danger pour l’homme (transport, énergie, médical, etc.), se déroule correctement. En particulier, elle cherche à garantir que les programmes sont exécutés « dans les temps », par exemple pour la sortie d’un train d’atterrissage. Dans son quotidien, ce qui lui plaît tout particulièrement c’est de continuer à nourrir sa curiosité scientifique au travers de ses recherches, des conférences et aussi de l’enseignement. Elle apprécie également de travailler en groupe, que ce soit avec ses collègues de Grenoble ou d’autres universités françaises mais aussi de plusieurs universités à l’international (Belgique, Royaume-Uni, Allemagne, Espagne, Suède, etc.).

  • Vers les scolaires | Femmes & Sciences

    FEMMES & SCIENCES Vers les scolaires Les inscriptions pour la première édition du Prix Claudine Hermann - Femmes & Sciences sont ouvertes : ici . Depuis la création de Femmes & Sciences, les femmes et les hommes de l'association interviennent bénévolement dans les écoles, collèges et lycées pour présenter leurs travaux, leur parcours scientifique et répondre aux questions des jeunes. Elles/ils échangent aussi autour de la situation passée et actuelle des inégalités femmes/hommes dans la vie professionnelle, dans la société et dans le foyer familial en France et dans d'autres pays. Dans ce contexte, l'association rencontre environ 12000 élèves par an. Afin d'inciter filles et garçons à s’orienter vers les sciences et les métiers techniques, l'association produit des livrets, des diaporamas, des quiz, des films présentés aux jeunes et au corps enseignant. L'association intervient aussi dans les forums des métiers pour présenter toutes les possibilités de cursus qui s'offrent aux jeunes, menant vers les métiers de technicien·ne, d’ingénieur·e ou de chercheur·e. La manifestation "Savante Banlieue" est un bon exemple. L'association y participe depuis 10 ans et à cette occasion rencontre pas moins de 500 collégiens et collégiennes de Seine Saint-Denis ! En savoir plus sur "Savante Banlieue" (lire page 7) Récemment, Femmes & Sciences s'est intéressée à la question du stage de 3ème. Suite à une enquête et des propositions, l'association a édité un document présentant les résultats de l'étude, un guide pratique à destination des organismes scientifiques, et des modèles de documents pour favoriser les vocations scientifiques chez les jeunes filles issues de milieux défavorisés. En savoir plus Enfin, Femmes & Sciences participe aussi à des prix pour les jeunes scientifiques comme, par exemple, Faites de la science, Sciences à l'Ecole, etc. Vous êtes intéressé·e par les actions de l'association ? N'hésitez pas à prendre contact avec vos interlocuteur · rices en région !

  • Adhérer / Faire un don | Femmes & Sciences

    Soutenir Femmes & Sciences Adhérer 3 bonnes raisons d’adhérer à l’association Femmes & Sciences ! promouvoir les sciences et techniques auprès des jeunes, filles et garçons valoriser et vulgariser les sciences auprès des jeunes rejoindre un réseau de femmes et d’hommes dynamiques Adhérer Faire un don 3 bonnes raisons de faire un don à l’association Femmes & Sciences ! promouvoir les femmes dans les sciences et les techniques contribuer à la progression vers l'égalité femmes/hommes permettre à des jeunes de rencontrer des scientifiques dans les écoles Faire un don

  • Une journée "Sciences, un métier de femmes !" organisée à Orléans

    Une journée "Sciences, un métier de femmes !" organisée à Orléans 19 mars 2024 Orléans 150 lycéennes rencontrent plus d'une vingtaine de marraines (chercheuses, ingénieures et techniciennes) de laboratoires privés et publics de la région Centre - Val de Loire. Il s’agit d’un projet à destination de lycéennes pour les inciter à poursuivre leur carrière vers des métiers scientifiques. Montrer par l’exemple que tous les métiers scientifiques sont mixtes, décrypter les stéréotypes, dépasser les idées reçues, telle est l’ambition de cette journée "Sciences, un métier de femmes !" © Anais Groisy < Précédent Voir tout l'agenda Suivant >

  • BDD-actions | Femmes & Sciences

    Base de données des actions * Titre de l'action * Nom de la personne qui soumet ce formulaire * Email (pour éventuellement demander des détails) Date début Date fin Lieu * Type d'action * Obligatoire Intervention scolaire Séminaire Forum Colloque Workshop Conférence Action publique Fête de la science Pint of science Ma thèse en 180s Entretien presse Communiqué de presse Manifestation Evènement sportif Remise de Prix Autre (indiquez dans la description) * Région(s) concernée(s) * Obligatoire National International Alpes Bourgogne - Franche-Comté Bretagne Centre-Val-de-Loire Grand Est Hauts-de-France Île-de-France Normandie Nouvelle Aquitaine Occitanie Est Occitanie Ouest PACA Pays de la Loire Rhône-Auvergne Organisme / Établissement scolaire avec éventuellement personne contact * Combien de participants ont assisté à l'action ? * Description (titre, partenaires, ressources utilisées, niveau des élèves si applicable, ...) * Nom des participant·es de F&S Envoyer Le formulaire a bien été envoyé. Contenu non envoyé. Vérifiez que vous avez bien rempli tous les champs requis (avec *). Si cela ne résout pas le problème, contactez webmestre@femmesetsciences.fr .

  • Le jeu Mendeleieva au Quai des Savoirs à Toulouse pour le 8 mars

    Le jeu Mendeleieva au Quai des Savoirs à Toulouse pour le 8 mars 8 mars 2023 Quai des Savoirs, Toulouse Femmes & Sciences présentera le jeu Mendeleieva à des élèves de collège le 8 mars au cours d’un évènement organisé par le Quai des Savoirs. Des membres de l'association F&S Occitanie Ouest présenteront le jeu Mendeleieva à des élèves de 3ème lors d'un èvenement "Les femmes scientifiques sortent de l’ombre" organisé par le Quai des Savoirs et ses partenaires. Le jeu Mendeleieva (conçu et réalisé par l'association Femmes & Sciences à l'occasion des 150 ans du tableau périodique des éléments de Mendeleïev, en 2019) fait découvrir de manière ludique 135 femmes scientifiques, historiques ou contemporaines, dont les recherches portent sur un ou plusieurs élément(s) du tableau périodique. Ces femmes sont réparties dans 7 domaines scientifiques (biologie, chimie, écologie, énergie, informatique, physique, sciences humaines), le jeu se joue en « jeu des 7 familles scientifiques ». Au-delà des aspects scientifiques abordés, Mendeleieva permet de parler des différents statuts et métiers de la recherche. Le jeu Mendeleieva peut depuis peu être joué en ligne . Pour en savoir plus sur les évènements autour du 8 mars organisés par le Quai des Savoirs en partenariat avec le CNRS Occitanie Ouest, le Club de la presse Occitanie, et les associations Femmes & Sciences, Maths en Scène et Wikimédia : https://www.quaidessavoirs.fr/agenda?oaq%5Bfrom%5D=2023-03-08&oaq%5Bto%5D=2023-03-08&oaq%5Buid%5D=48622558 < Précédent Voir tout l'agenda Suivant >

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