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- Occitanie | EEA | Femmes & Sciences
Occitanie Égalité elles assurent Depuis 2020, les associations Femmes & Sciences et Elles Bougent, avec le soutien de la région Occitanie, développent le projet Égalité Elles Assurent (EEA), sur l'égalité professionnelle F/H dans les établissements scientifiques et technologiques privés et publics en Occitanie. EEA a consisté à organiser deux journées « regards croisés sur l’égalité professionnelle femmes-hommes » en impliquant des femmes et des hommes, les secteurs public et privé d’Occitanie Est et Ouest. Exemples de propositions par atelier élaborées suite à EEA#1 : - Organisation : Utiliser les obligations légales afin d'atteindre l'égalité professionnelle Femme/Homme. - Implication : Faire un état des lieux de « qui fait quoi » dans l'entreprise à tous les niveaux de responsabilités. - Équilibre : Nécessité de rendre visibles les obligations de l'entreprise/institution, congés parentalité, droit à la déconnexion… Plus de détails sur les propositions Programme de la journée EEA#1 (12/10/2020) Programme de la journée EEA#2 (06/12/2021) Retrouvez les vidéos de ces journées : ici
- Nadia Hasnaoui
© Vincent Moncorgé Photothèque CNRS Association Femmes & Sciences Nadia Hasnaoui Ingénieure, responsable technique "La clef des champs éléctro-magnétiques" Nadia Hasnaoui est ingénieure, responsable technique au CERDA – un laboratoire d’essais sur appareillage haute tension – chez General Electric à Villeurbanne. Après un bac S, elle intègre l'INSA et obtient un diplôme d’ingénieur en génie mécanique et conception. Douée pour les sciences et particulièrement intéressée par la mécanique, c’est un peu par provocation que Nadia Hasnaoui s'est orientée vers le génie mécanique et la conception. Elle est aujourd’hui responsable technique et qualité d'un laboratoire d'essais spécialisé dans l'appareillage haute tension. Avant d’accéder à ce poste, Nadia Hasnaoui a été, ingénieure calcul puis cheffe de projet technique. Son travail consistait à réaliser des calculs de simulation multi-physique (électrique, mécanique, magnétique) préalables à toute conception de nouveaux appareils de type disjoncteur haute tension. Nadia Hasnaoui évolue dans un univers où sont abordés des sujets riches et variés : du domaine des matériaux à celui de l’électro-magnétique, en passant par la mécanique des solides et des fluides, tout l’intéresse. « C’est stimulant intellectuellement. On a tendance à croire qu'une fille a une prédisposition pour certains domaines, ce sont des préjugés. L’important est de ne pas se mettre soi-même des barrières. » Investie et passionnée par son métier de conception sous haute et très haute tension, 145 000, 250 000, voire 800 000 volts, l'ingénieure s'enflamme : « Le dimensionnement de nos appareils passe par la simulation numérique des solutions déterminées lors des brainstormings en équipe. On retient quelques idées avant le prototypage en l'atelier, puis viennent les essais de puissance pour investigation et pour finir les validations. » Ce processus peut prendre de un à trois ans pour un unique projet. « On ne s’ennuie jamais. C’est de la recherche appliquée, il y a un client, un marché, un budget, des contraintes et à terme, une production en série. Les produits que l’on conçoit sont assez complexes et de taille importante, ce qui permet de toucher à tout et d’apprendre à partir de différentes disciplines. » Quel est l’aspect le plus enrichissant du métier d’ingénieure ? « L'interaction avec le monde de l'atelier, riche en enseignements. Les ouvriers ont une grande expertise en appréhension de conceptions nouvelles et innovantes, en assemblage et en résolution de problèmes pratiques. » « Et si j’avais un conseil à donner aux jeunes lycéennes et étudiantes, je leur dirais d’être curieuses, de suivre leurs aspirations. Le monde d’aujourd’hui est plein de défis et nous avons besoin de tout le monde, dans tous les domaines. » Son domaine, en quelques mots : La principale préoccupation des services publics est d’assurer la fiabilité, l’efficacité et la sécurité du réseau électrique. Pour y parvenir, des sous-stations complexes de composants électriques haute tension sont installées sur tout le réseau. Ces sous-stations ont pour fonction de distribuer l’énergie, protéger le réseau – qui est soumis à des charges de plus en plus importantes – et absorber des contraintes plus élevées que celles prévues à l'origine. Le laboratoire d'essais CERDA permet aux fabricants et aux exploitants du réseau final, comme RTE, de tester leurs équipements grâce à une expertise approfondie du domaine et à des installations d'essai dimensionnées en conséquence. Les résultats d’essai permettent de développer et d’améliorer les appareillages haute tension et certifier leurs capacités avant introduction sur le marché. Le rôle du service technique que dirige Nadia Hasnaoui est de préparer et de superviser l’exécution de ces essais de puissance, ainsi que tout un catalogue d’essais hors puissance, sur du matériel haute tension. Son périmètre comprend toutes les étapes qui interviennent depuis l’étude de faisabilité jusqu’à à l’établissement des rapports de conformité en accord avec les normes internationales, en passant par la mise en place de circuits d’essais complexes et le pilotage de protocoles d’essais innovants. Nous travaillons aussi à la résolution de problématiques techniques liées aux circuits, et aux installations et à l’amélioration continue de nos moyens d’essais
- Jenny Sorce
© Vincent Moncorgé Photothèque CNRS Association Femmes & Sciences Jenny Sorce Cosmologiste "L’Univers, je le mets en boîte" Jenny Sorce est post-doctorante CNES au Centre de recherche astrophysique de Lyon (CRAL, ENS de Lyon / Lyon1 / CNRS) depuis 2018 où elle poursuit les recherches qu’elle a initiées durant sa thèse et continuées lors de ses postdoctorats à Potsdam, en Allemagne, et à Strasbourg. La cosmologie, c’est-à-dire la compréhension de la formation et de l’évolution de l'Univers, est son domaine. « À défaut de pouvoir rapporter l’Univers sur une paillasse pour l’étudier, les supercalculateurs nous permettent d’en modéliser des portions » Les activités de recherche de Jenny Sorce consistent à modéliser notre « coin » de l’Univers depuis ses débuts, il y a quelques 13,8 milliards d’années, jusqu’à nos jours pour comprendre sa formation et son évolution. Ce qu'elle appelle notre « coin » de l’Univers a pour modestes dimensions dix mille milliards de milliards de kilomètres, partie minuscule dans un Univers infini ! mais qui abrite tout de même des milliards de galaxies. Dans l’Univers, les galaxies sont agencées un peu comme une toile d’araignée : des filaments remplis de galaxies et des vides qui en sont quasiment dépourvus. Étudier cette toile cosmique n’est pas une mince affaire quand seulement 5% de l’Univers est de la matière visible. La nature des autres 95% reste jusqu’à présent un mystère. Afin de comprendre leur nature, il faut étudier leur effet et leur rôle dans la formation de la toile cosmique observée. Pour comparer directement les modèles avec les observations locales détaillées sans biais environnemental, Jenny Sorce a développé de nouvelles simulations numériques « contraintes » à ressembler à notre « coin » d’Univers. Celui-ci est représenté par une boîte cubique remplie de particules de matière qui se déplacent en suivant les lois de la physique. Elle paramètre ses boîtes cubiques grâce aux algorithmes mathématiques et aux observations auxquels elle a contribué pour reproduire l’Univers local observé. Avec ses boîtes, elle peut également déduire l’impact de notre environnement local sur les mesures globales que nous obtenons en observant les parties de l’Univers plus lointaines… Pour poursuivre ses recherches prometteuses, elle a d’abord obtenu une bourse postdoctorale de la fondation Humboldt puis une seconde bourse du Centre National d’Etudes Spatiales (CNES). Ses travaux novateurs ont été récompensés par le prix Jeune Chercheur de la ville de Lyon en 2016. Elle a reçu également en 2017 la distinction l’Oréal-UNESCO pour les femmes et la Science. Issue d’un milieu modeste, elle est préoccupée par le faible nombre de femmes en Science et l’autocensure sociale. En réponse, elle s’investit considérablement dans la diffusion des sciences à tous les niveaux. Son domaine, en quelques mots : Jenny Sorce réalise des simulations cosmologiques contraintes à reproduire notre environnement cosmique pour atteindre une cosmologie de précision exacte. En simulant avec précision les grandes structures de l’Univers local jusqu’à l’échelle des amas de galaxies, elle s’affranchit des biais dus aux spécificités de notre environnement. Elle compare ainsi ce qui est comparable aux petites échelles, peut corriger des effets de notre voisinage les mesures locales des paramètres cosmologiques et construire des cartes d’effet d’écran de notre environnement sur les observations lointaines.
- Lucile Savary
© Vincent Moncorgé Photothèque CNRS Association Femmes & Sciences Lucile Savary Physicienne "Le cantique des quantiques" Lucile Savary est chargée de recherche au CNRS, théoricienne de la matière condensée au Laboratoire de physique de l’ENS de Lyon (LP, ENS de Lyon / Lyon1 / CNRS). Ancienne étudiante de l'ENS de Lyon, elle a effectué un doctorat à l'Université de Californie à Santa Barbara, puis obtenu une bourse postdoctorale ‘Gordon et Betty Moore’ au MIT. Ses recherches portent actuellement sur les phénomènes exotiques dans les systèmes réels, avec un accent particulier sur les électrons fortement corrélés. En 2017, elle reçoit le F. Nevill Mott Prize 2017. En 2019, elle est lauréate du 'Young Scientist Prize in Statistical Physics' 2019. « La première chose que j'ai à dire aux jeunes filles qui veulent faire de la physique, c'est : Yes, you can ! Allez-y ! Pourquoi pas vous ? » Magnétisme quantique, liquides de spins quantiques, criticité quantique, ordre par le désordre, RIXS, systèmes spin-orbitalaires, transport thermique dans les isolants magnétiques, supraconductivité non conventionnelle dans les matériaux à fort couplage spin-orbite et multiples bandes, les thématiques de recherche que Lucile Savary aborde aujourd’hui résultent d’une vocation qui lui est venue en terminale grâce à une « prof exceptionnelle ». Lucile – seule femme de son équipe de recherche – ne sait pas pourquoi les femmes sont si peu nombreuses en physique. Il arrive même à Lucile de se rendre à des conférences où elle est la seule femme parmi une quarantaine d’hommes. Interrogée sur la parité, Lucile estime que les mentalités ont évolué mais qu’elles doivent encore changer. En physique, comme dans d’autres domaines, même si la prise de conscience est réelle, les femmes pâtissent encore des représentations archaïques et subissent les postures de pouvoir que prennent parfois certains scientifiques. On a l’exemple d’un chercheur assez connu qui s’est risqué un jour à décrire la physique comme un « métier d’homme ». La place des femmes en sciences serait-elle contestée ? Bien sûr que non, mais les cas de « mansplaining » (où un homme explique à une femme ce qu’elle sait déjà parfaitement) ne sont malheureusement pas rares. Pour lutter contre les biais implicites, il existe des politiques de discrimination positive, mais ce type d’initiative crée parfois des tensions au lieu de les apaiser. Car certains hommes – voire certaines femmes – font encore de la résistance. Alors, comment faire pour inverser la tendance ? Le parcours académique d’une femme est souvent plus compliqué que celui d’un homme mais Lucile Savary pense que la prise de conscience du problème commence à être bien réelle et qu’il faut persévérer dans la poursuite de l’équité, par l’éducation, par le démontage des représentations sociétales, par l’information et par des politiques volontaristes pour contrecarrer les biais que nos sociétés ont créés. Il faut cultiver la diversité « Les approches des femmes sur certains problèmes ou sur la pédagogie varient de celles des hommes. On ne peut que gagner à profiter de toutes ces différentes méthodes. Les gens ont désormais beaucoup plus conscience de l'importance que cela revêt, à la fois pour la qualité de la recherche, pour la qualité de vie de chacun et pour l’ambiance générale dans les laboratoires. » Son domaine, en quelques mots : Lucile Savary travaille sur la physique quantique des matériaux. L’objectif est de comprendre comment les électrons se comportent à l’échelle microscopique dans les solides qui nous entourent, et donnent lieu à des phénomènes observables, ou exploitables, à notre échelle. Déchiffrer les propriétés fondamentales de la matière, concevoir des systèmes où on peut se saisir de l’immensité des possibilités offertes par la mécanique quantique, mais aussi comprendre des résultats d’expériences de collègues, et proposer des modèles font partie de son quotidien. Ses travaux peuvent également ouvrir des perspectives sur l’élaboration de solutions nouvelles, plus performantes, plus efficaces, plus petites, plus rapides dans le domaine des technologies.
- Mendeleieva-en-ligne-commentaires | Femmes & Sciences
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- Une journée "Sciences, un métier de femmes !" organisée à Strasbourg
Une journée "Sciences, un métier de femmes !" organisée à Strasbourg 15 mars 2024 Strasbourg Cette action destinée aux lycéennes uniquement leur montrera la diversité des métiers scientifiques pour les aider à élargir leurs choix d’orientation. Cette action a pour but d’inciter les lycéennes à choisir des études scientifiques en leur montrant la diversité des métiers scientifiques. Elle les aidera à élargir leurs choix d’orientation, déconstruira les stéréotypes et les idées reçues qui les restreignent dans leurs choix de parcours d’études et ouvrira les horizons des lycéennes issues de milieux ruraux ou défavorisés pour qu’elles se permettent d’envisager des projets professionnels ambitieux. Lors de cette journée parrainée par Fabienne Keller, membre de F&S et ancienne élève de Polytechnique, 160 lycéennes pourront rencontrer 38 femmes scientifiques (techniciennes, ingénieures et chercheuses) travaillant dans des domaines technologiques et scientifiques variés, assisteront à une conférence d’une sociologue (Céline Pétrovic) expliquant la sous-représentation des femmes en science et à une séance au Planétarium de Strasbourg. Pour en savoir plus : ici © Lauraline Feltz < Précédent Voir tout l'agenda Suivant >
- Pays de la Loire | Femmes & Sciences
Pays de la Loire Contact F&S Pays de la Loire - Sophie Conchon Le groupe Pays de la Loire est en cours de constitution.
- Demande d'adhésion | Femmes & Sciences
Adhérer Association Femmes & Sciences 7, rue Lamennais, 75008 Paris Contact : secretariat@femmesetsciences.fr Tél : +33 (0)1 47 70 85 35 Pour faire une demande d'adhésion, utilisez le formulaire ci-dessous ! Pour toute autre demande, suivez ce lien . Si vous avez des questions, le secrétariat est ouvert le mardi (après-midi), le mercredi et le vendredi. Demande d'adhésion Nom de famille E-mail Prénom Numéro de téléphone Adresse Année de naissance Statut Diplôme le plus élevé Métier Organisme Enseignement Domaine de recherche (pour les chercheur·ses uniquement) * Obligatoire Mathématiques et leurs interactions Physique Sciences de la terre et de l'univers, espace Chimie Biologie, médecine et santé Sciences humaines et humanités Sciences de la société Sciences pour l'ingénieur Sciences et technologies de l'information et de la communication Sciences agronomiques et écologiques Gestion du patrimoine scientifique Sciences de l'éducation, enseignant.es Autre domaine Région de rattachement * Obligatoire Alpes Bourgogne - Franche-Comté Bretagne Centre - Val-de-Loire Grand Est Hauts-de-France Île-de-France Normandie Nouvelle Aquitaine Occitanie-Est Occitanie-Ouest PACA / Corse Pays de la Loire Rhône-Auvergne International / Outre Mer Intérêt pour Femmes & Sciences (Pourquoi souhaitez-vous adhérer à Femmes & Sciences ? Quelles sont les activités de l'association qui vous intéressent ?) Remarques J'accepte que mon nom, prénom, métier, département, ville, email soient publiés dans l'annuaire de Femmes & Sciences à disposition des adhérent·es J'accepterais d'intervenir dans une classe ou un forum pour présenter mon métier à des élèves Je souhaite recevoir la newsletter Envoyer ma demande Nous avons bien reçu votre demande, merci ! Indiquez une seule région (celle où vous pourrez participer aux actions F&S)
- Magalie Ochs
© Vincent Moncorgé Photothèque CNRS Association Femmes & Sciences Magalie Ochs Informaticienne « Je pense donc je code » Magalie Ochs est maîtresse de conférences à Aix-Marseille Université. Après l’obtention de son master en intelligence artificielle à Montréal, elle a orienté son doctorat sur la modélisation et la formalisation de l’empathie dans les agents virtuels. Elle travaille aujourd’hui au Laboratoire d’informatique et systèmes [1]. Donner une dimension sociale et émotionnelle aux robots humanoïdes ou aux personnages virtuels, c’est le but des travaux de Magalie Ochs, qui s’inscrivent dans un récent courant de recherche de l’intelligence artificielle. Il s’agit par exemple de leur donner la capacité d’exprimer des émotions (tristesse, joie, colère, etc.) ou des attitudes sociales comme manifester de l’empathie, de l’autorité, ou de la sympathie envers l’utilisateur à travers différents indices verbaux et non-verbaux (expressions faciales, gestes, tours de parole, distance sociale). « Ma motivation est de rendre l’intelligence artificielle plus humaniste. » Pour développer de tels systèmes humanoïdes socio-émotionnels, il faut construire des modèles informatiques de phénomènes complexes telles que les émotions, l’empathie, et les attitudes sociales. Pour ce faire, Magalie Ochs utilise des données provenant de l’observation des interactions entre des personnes, analysées avec des linguistes et des spécialistes de neuroscience, en utilisant des outils d’apprentissage automatique construits pour cette application. Les enjeux sociétaux de ces recherches sont fondamentaux car des systèmes interactifs sont de plus en plus utilisés pour jouer des rôles où l’intelligence socio-émotionnelle est essentielle : tuteur, coach, assistant, acteur, etc. Ces systèmes sont développés dans l’objectif non pas de remplacer l’humain mais de pallier des problématiques sociétales, comme l’absence de formation ou le cloisonnement social. Ils peuvent aussi être utilisés pour lutter contre la discrimination de genre et ethnique. Les domaines d’application des recherches de Magalie Ochs sont vastes : simulation d’entretien d’embauche avec un recruteur virtuel, formation des médecins à l’annonce d’événements graves avec une patiente virtuelle, coach virtuel pour inciter les personnes âgées à faire du sport, formation à la prise de parole en public, lutte contre les stéréotypes de genre dans l’apprentissage, etc. Magalie Ochs est très impliquée dans la lutte pour la parité en sciences. « J’ai été confrontée à la problématique d’absence de parité depuis le début de ma carrière, mais je suis convaincue que nous pouvons renverser cette tendance pour les générations futures. » [1] – LIS (Aix-Marseille Université/CNRS)
- Maïca Clavel
© Vincent Moncorgé Photothèque CNRS Association Femmes & Sciences Maïca Clavel Astrophysicienne "Au-delà du métier de chercheuse, il me paraît important d’expliquer ce qu’est une démarche scientifique et comment se construisent nos connaissances afin de permettre à toutes et tous d’appréhender les informations scientifiques sans défiance. L’Univers s’avère être un excellent sujet pour échanger autour de ces thématiques et promouvoir la science, notamment auprès des plus jeunes. Je suis donc investie dans la diffusion des connaissances à destination des scolaires et du grand public : rien ne vaut les étoiles dans les yeux d’enfants captivés par les trous noirs." Maïca Clavel est chargée de recherche CNRS à l’Institut de planétologie et d’astrophysique de Grenoble (IPAG - CNRS / UGA). Spécialisée dans l’étude des trous noirs et les observations en rayons X, elle poursuit ses recherches au sein de l’équipe “Sherpas” qui s’intéresse aux processus astrophysiques de haute énergie. Attirée par les matières scientifiques depuis l’enfance, c’est au lycée en stage sur un chantier de fouilles archéologiques que Maïca Clavel découvre un nouveau terrain de jeu : chercher et découvrir. Au cours de ses études d’ingénieur, elle confirme progressivement son attrait pour la recherche fondamentale, puis elle se spécialise en astronomie et astrophysique. Elle choisit alors un sujet de thèse sur le centre galactique, amusée par l’idée que l’on puisse faire de l’astro-archéologie en cherchant dans l’environnement d’un trou noir supermassif des traces de son activité passée. Elle diversifie ensuite ses axes de recherche en postdoc avant d’intégrer le CNRS en 2017. À l’aide d’observatoires internationaux en orbite autour de notre Terre, Maïca Clavel continue d’observer le ciel en rayons X afin de mieux comprendre l’activité des trous noirs présents dans notre Galaxie. Où et combien sont-ils ? Que mangent-ils et à quelle fréquence ? Quelle influence ont-ils sur leur environnement ? Ses recherches visent à apporter des éléments de réponse à ces questions. Son travail consiste à la fois à proposer de nouvelles observations et à analyser les données obtenues pour en extraire des informations quantifiées permettant de tester les prédictions théoriques, et ainsi améliorer notre compréhension des phénomènes extrêmes se produisant aux abords des trous noirs.
- Giulia Mollica
© Vincent Moncorgé Photothèque CNRS Association Femmes & Sciences Giulia Mollica Chimiste « Les poudres et moi, une histoire d’aimants » Giulia Mollica est directrice de recherche CNRS à l’Institut de chimie radicalaire [1]. Après avoir obtenu un doctorat de chimie à Pise, elle a effectué plusieurs post-doctorats en Italie, au Royaume-Uni et aux États-Unis, avant de rejoindre la France en 2010. Giulia Mollica a longtemps hésité entre l’art et la science. « J’ai choisi la chimie car elle avait à mes yeux le juste mélange de magie et de rigueur. » Aujourd’hui, elle s’intéresse à la structure de matériaux dits « polymorphes ». Comme le diamant et le graphite, les solides polymorphes ont la même composition chimique mais forment des structures cristallines distinctes, qui leur confèrent des propriétés radicalement différentes. Ce phénomène a un impact sur des nombreux aspects de notre vie, tels que l’efficacité des médicaments, la constitution des os dans notre corps, la qualité du chocolat, et la formation du calcaire. Le travail de Giulia Mollica consiste à concevoir des expériences originales pour accéder à la structure atomique d’une poudre, elle-même constituée de petits cristaux, et comprendre les mécanismes de la formation de ces cristaux afin de contrôler leur structure, et donc leurs propriétés. Pour y parvenir, Giulia Mollica utilise la résonance magnétique nucléaire (RMN). En irradiant les matériaux avec une lumière en présence d’un champ magnétique intense, les atomes qui composent la matière se comportent comme des petits espions, permettant de sonder l’intérieur de la matière. À terme, Giulia Mollica espère que ses travaux aideront la communauté scientifique à atteindre ce qui est considéré comme étant le Graal en science des matériaux : moduler la forme cristalline d’un matériau en fonction des propriétés recherchées, ce qui aurait d’énormes conséquences économiques et pratiques pour de nombreuses applications. Giulia Mollica aime transmettre son expérience afin que « les jeunes femmes ne doutent pas d’elles, prennent conscience de leurs capacités et puissent décider seules de leur avenir. Femme et scientifique, c’est possible ! » [1 ] – ICR (Aix-Marseille Université/CNRS)
- Institutions | Femmes & Sciences
Relations avec les institutions et associations De par ses objectifs qui visent à valoriser les carrières scientifiques et techniques auprès des filles dans l’enseignement secondaire et supérieur d’une part et à soutenir et valoriser l'action des femmes d’autre part, l’association Femmes & Sciences privilégie les relations avec le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI ), le Ministère de l’Education Nationale, de la Jeunesse et des Sports (MENJS ) et en particulier la Direction Générale de l’Enseignement Scolaire (DGESCO ). Il en est de même avec le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS ), dont l’association est une partenaire historique, et avec l'Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique (INRIA ) qui soutient le colloque annuel de Femmes & Sciences. L’action est double : veiller à la bonne place des femmes dans ces institutions et intervenir lorsque la parité n’est pas respectée ou qu’elles sont l’objet de discriminations ; collaborer avec les missions pour l’égalité femmes/hommes qui ont été créées pratiquement en même temps que l’association. Pour le CNRS, la Mission pour la place des femmes au CNRS agit comme un observatoire chargé d’impulser, de conseiller et d’évaluer la prise en compte du genre dans la politique globale de l’établissement. Pour le MESRI, le Département des stratégies de ressources humaines, de la parité et de la lutte contre les discriminations participe à l’élaboration d’une politique de ressources humaines, en intégrant la dimension genre, parité et lutte contre les discriminations. Dans sa collaboration avec ces missions, l’association apporte la connaissance du terrain liée à ses interventions dans les établissements scolaires ou universitaires. Elle est aussi force de proposition et d’innovation : on peut citer par exemple la création de mentorats pour les doctorantes ou les "propositions des femmes scientifiques et ingénieures pour plus de mixité dans les métiers d’ingénieur·es et de scientifiques" réalisées en partenariats avec les associations sœurs : femmes et mathématiques et Femmes Ingénieurs sous la forme d’une contribution au Grand Débat de 2019. Au niveau régional, l’association participe à divers comités régionaux : Conseil d'administration du Centre Hubertine Auclert Comité de pilotage de la Mission égalité filles/garçons de l'Académie de Toulouse Conseil scientifique de l'Association Science Technologie Société (ASTS) Conseil scientifique du Pôle de diffusion de la culture scientifique Ile-de-France Sud Groupe égalité femmes-hommes de la Conférence des Grandes Ecoles Au niveau européen, Femmes & Sciences a des relations privilégiées avec l’European Platform of Women Scientists (EPWS) dont la présidente, Claudine Hermann, est aussi la Vice-présidente de l’association. Contact : Evelyne Nakache











