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550 résultats

  • Deux chercheuses membres de l'association rencontrent des élèves de première

    Deux chercheuses membres de l'association rencontrent des élèves de première 14 mars 2023 Brest Animation scolaire à destination d’élèves de 1ères du lycée Amiral Ronarc’h de Brest Les chercheuses Gaëlle Friocourt et Cécile Voisset du groupe PRiME (INSERM) donnent rendez-vous aux lycéens et lycéennes brestois pour en apprendre plus sur le fonctionnement du cerveau. © Gaëlle Friocourt < Précédent Voir tout l'agenda Suivant >

  • Véronique Genevois Gomendy

    © Vincent Moncorgé Photothèque CNRS Association Femmes & Sciences Véronique Genevois Gomendy Pédologue cartographe « Ce travail est crucial […] dans le cadre du changement climatique. » Véronique Genevois Gomendy est spécialiste de l’étude de la répartition des sols au sein des paysages. Elle collabore avec l’Université Clermont Auvergne pour transmettre aux étudiantes et étudiants les bases de la pédologie et apporte son expertise à diverses institutions de recherche, comme VetAgro Sup, l’INRAE, l’Institut Français de la Vigne et du Vin ou le Parc des Volcans d’Auvergne. Elle est convaincue qu’une meilleure connaissance des sols est une des clés pour relever le défi climatique. Certaines ont la tête dans les nuages et regardent l’horizon, Véronique Genevois Gomendy, elle, l’a plutôt dans la terre. Elle sonde les mystères qui se trouvent sous nos pieds. Son objet d’étude, la pédologie, a obtenu le statut de discipline rare en 2023. Le nombre de spécialistes qui enseignent cette matière dans les universités françaises se compte sur les doigts d’un pied. La scientifique mesure sa chance : elle a été formée par des pédologues à une époque où existait encore un centre CNRS de Pédologie Biologique, à l’Université de Lorraine. Cette passion insolite est née d’un concours de circonstances. Attirée par l’archéologie, elle comprend dès son premier stage que ce ne sont pas les ruines qui l’intéressent, mais bien les couches de sols qui racontent une histoire plus ancienne, vieille de milliers voire de millions d’années ! Elle se passionne pour tous les témoins du passé mais également pour les plantes, minéraux, volcans. Ce que la pédologue aime par-dessus tout, c’est se confronter à la réalité, parcourir le territoire auvergnat en creusant des trous, sa tarière à la main ainsi qu’elle pose sur la photo. Telle une enquêtrice, elle sonde le terrain à la recherche d’indices qui lui permettront de comprendre comment s’organisent les sols en fonction de la géologie, du climat, de la géomorphologie… et ainsi de proposer des cartes. Associés à des analyses en laboratoire, ses travaux permettent aux équipes de recherche et aux acteurs et actrices du territoire de comprendre la capacité des sols à produire et à retenir l’eau, et à être source de biodiversité. La première fois qu’elle a ausculté une terre, Véronique Genevois Gomendy s’en souvient comme si c’était hier. C’était à Avignon, elle était étudiante en master de recherche et devait explorer les effets des feux de forêt sur les sols. Elle a trouvé sa voie : cap sur la Brie et ses plaines cultivées. Là, elle entame une thèse de doctorat sur l’évolution des propriétés physiques et hydriques des sols, c’est-à-dire la circulation et le stockage de l’eau en lien avec la structure des sols. En 1999, elle décide de s’ancrer dans les volcans du Cantal. On se soucie peu du sol à l’époque, les perspectives professionnelles sont maigres. Qu’à cela ne tienne : la scientifique décide de monter un cabinet d’études des sols et de l’environnement et répond à des appels d’offres et des demandes d’expertises, tout en élevant ses deux enfants. Dix ans plus tard, l’époque est à la prise de conscience : on commence (enfin !) à se soucier des conséquences du dérèglement climatique. Les espaces naturels doivent être davantage documentés et l’expertise de la pédologue-cartographe est sollicitée en 2013. Elle prend la tête du programme « Sols et Territoires d’Auvergne » lancé par VetAgro Sup, dont l’objectif est la création d’une carte des sols de la région. De cette initiative naissent les premières cartes des grands types de sols présents sur les départements du Cantal, du Puy-de-Dôme et de la Haute-Loire. « Ce travail est crucial », explique-t-elle avec passion, « car dans le cadre du changement climatique, des problématiques de sécurité alimentaire et de gestion de la ressource en eau, la connaissance spatialisée des sols est une des clés à prendre en compte pour optimiser leurs usages, adapter les pratiques en agriculture, construire des politiques d’utilisation des territoires raisonnées et raisonnables. »

  • Journée femmes et sciences à l'Université Sorbonne Paris Nord

    Journée femmes et sciences à l'Université Sorbonne Paris Nord 8 mars 2024 Institut Galilée, amphi D, 99 avenue Jean-Baptiste Clément, 93430 Villetaneuse Journée du 8 mars sur le thème de la place des femmes dans les sciences, à la mémoire de Claudine Hermann, co-fondatrice de l'association Femmes & Sciences Cette journée du 8 mars 2024, organisée par l'Université Sorbonne Paris Nord, est consacrée à la place des femmes dans les sciences et est dédiée à la mémoire de Claudine Hermann. L'amphi D portera désormais son nom, les trois autres amphis, A, B et C, porteront des noms de femmes scientifiques, une informaticienne, une mathématicienne, et une chimiste ou biologiste – dont les choix sont faits par une enquête faite en février 2024 auprès des personnels de l'USPN –, alors que six amphis portent déjà les noms d'hommes scientifiques. La journée est abordée en première partie de matinée sous l’angle de l’histoire et de la sociologie. La deuxième partie de la matinée met à l’honneur l’œuvre de Claudine Hermann, physicienne, première femme professeuse à l’Ecole Polytechnique et co-fondatrice de l’association Femmes & Sciences. Trois ateliers auront lieu l’après-midi en parallèle pour réfléchir sur les freins à l’engagement des femmes dans les sciences, aux bonnes pratiques pédagogiques pour les y inciter et au rôle des hommes dans la mixité. Programme de la journée : ici Plus d'informations et inscriptions : ici © Université Sorbonne Paris Nord < Précédent Voir tout l'agenda Suivant >

  • Une table ronde pour la journée internationale des droits des femmes

    Une table ronde pour la journée internationale des droits des femmes 7 mars 2019 Hôtel du Département, Évreux Le 8 mars 2019, Sandrine Morin, membre du groupe normand, a participé à une soirée organisée par le Département de l’Eure pour la journée Internationale du droit des femmes. La table ronde "Femmes d’exception dans l’Eure" a été l’occasion d’entendre les témoignages de femmes avec des métiers majoritairement masculins. Cet évènement a permis de nombreux échanges, questions et réponses avec le public ainsi que la présentation de l’association Femmes & Sciences. < Précédent Voir tout l'agenda Suivant >

  • Isabelle Guérin-Lassous

    © Vincent Moncorgé Photothèque CNRS Association Femmes & Sciences Isabelle Guérin-Lassous Enseignante-chercheuse en informatique "Isabelle, très à cheval sur la fibre" Isabelle Guérin-Lassous est professeure des universités, elle enseigne au département d’informatique de l'Université Claude Bernard Lyon 1 et elle effectue ses recherches au Laboratoire de l'informatique du parallélisme (LIP, ENS de Lyon / Lyon1 / CNRS / INRIA) au sein de l’équipe DANTE Inria. Après une école d'ingénieurs spécialisée en physique nucléaire dans laquelle elle démarre l'apprentissage de l'informatique, elle intègre l'ENS de Cachan, en informatique. Elle présente une thèse orientée programmation parallèle pour finalement travailler dans l'algorithmique pour les réseaux de communication et le Wi-Fi. Le Wi-Fi est partout, sait tout, peut tout. Dans les réseaux véhiculaires par exemple : sur les routes où les voitures communiquent directement entre elles des informations sur les accidents ou sur la météo. Isabelle Guérin-Lassous travaille à la compréhension et à l’amélioration de ces réseaux après avoir mis en évidence des problèmes de performances de la technologie Wi-Fi quand elle était utilisée dans des réseaux multi-sauts (sans infrastructure). L’informatique n’est pas un domaine réservé aux hommes même si les femmes s’orientent plutôt vers les bases de données, dans la représentation des connaissances, à l'interface homme-machine (ou faudrait-il dire femme-machine). Toutefois Isabelle Guérin-Lassous confirme que les hommes demeurent les grands privilégiés des postes de commande. Dans son laboratoire, elle est encore la seule femme de rang A, correspondant aux professeurs des universités et directeurs de recherche. « C'est un peu agaçant, j'avoue. Pourquoi ? J'ai du mal à l'expliquer… » Le laboratoire d’Isabelle Guérin-Lassous compte 60 personnes et seulement 10 % de femmes. Selon elle, cela s’expliquerait par les domaines de recherche particuliers de son laboratoire. Il y a une vraie volonté des établissements à s'engager pour une plus grande mixité des filières de formation à tous les niveaux d'étude, ainsi que dans les postes à responsabilité, l'informatique a besoin et attend de nouvelles candidates. « J'aimerais vraiment que les filles aillent plus vers la science. Il y a une très grande diversité de choses passionnantes à faire. Les sciences façonnent la société. Il est important que les filles participent à ce façonnage. » Son domaine, en quelques mots : Ses recherches portent sur les réseaux de communication sans fil, et plus spécifiquement sur le Wi-Fi. La technologie Wi-Fi connaît de fortes évolutions qui rendent son fonctionnement complexe. Elle cherche à déterminer les performances du Wi-Fi quand il est utilisé dans des contextes variés et actuellement peu courants (par exemple avec des milliers ou millions d’utilisateurs, entre voitures ou entre drones). Cette connaissance permet ensuite de proposer des solutions améliorant ces performances en matière, par exemple, de débit ou de délai et qui fonctionnent pour des contextes mobiles.

  • Egalité, elles assurent, 2ème session

    Egalité, elles assurent, 2ème session 5 décembre 2021 Campus Triolet, Université de Montpellier et en ligne Rejoignez-nous en présentiel ou en distanciel pour cet évènement à ne pas manquer pour échanger sur l’égalité professionnelle femmes-hommes en Occitanie Depuis 2020, les associations Femmes & Sciences et Elles Bougent, avec le soutien de la région Occitanie, développent le projet Égalité Elles Assurent (EEA), sur l'égalité professionnelle F/H dans les établissements scientifiques et technologiques privés et publics en Occitanie. Après la 1ère session en octobre 2020, la 2ème journée EEA aura lieu le lundi 6 Décembre 2021 à Montpellier. Y seront présentées : 1) les analyses genrées des établissements scientifiques et technologiques d'Occitanie ayant accepté de participer au projet, 2) les analyses de 2 enquêtes qualitatives et quantitatives sur la perception de la parité dans le milieu professionnel en Occitanie. PROGRAMME L'inscription en ligne est gratuite mais obligatoire : ici < Précédent Voir tout l'agenda Suivant >

  • F&S participe à “Femmes dans la recherche et recherches sur les femmes”

    F&S participe à “Femmes dans la recherche et recherches sur les femmes” 6 mars 2023 Grand Amphitéâtre de la Sorbonne Femmes & Sciences interviendra au cours de cette journée de conférences organisée par la Ville de Paris. Afin de mettre en lumière les « Femmes dans la recherche et recherches sur les femmes », une grande journée de conférences aura lieu le lundi 6 mars 2023 au sein du grand amphithéâtre de la Sorbonne, 47 rue des Écoles, de 10h à 18h. Femmes & Sciences y participera. Cinq grands thèmes seront instruits par de grandes expertes : - Émergence et débats des études de genre en France (Florence Rochefort et Marie-Cécile Naves) - Recherches en santé des femmes (Armelle Andro et Catherine Vidal) - Genre et travail (Rachel Silvera) - Mobilisations sociales et de la recherche contre les violences faites aux femmes (Christelle Taraud et Bibia Pavard) - Place des femmes dans la recherche hier et aujourd’hui (Nathalie Pigeard-Micaud, Sylvaine Turck-Chieze, Monique Dental, Margot Nouail). En savoir plus sur l'évènement : ici < Précédent Voir tout l'agenda Suivant >

  • Alice Guionnet

    © Vincent Moncorgé Photothèque CNRS Association Femmes & Sciences Alice Guionnet Mathématicienne "Double six pour Alice" Alice Guionnet est directrice de recherche CNRS dans l’Unité de mathématiques pures et appliquées de l'ENS de Lyon (UMPA, ENS de Lyon / CNRS) qu’elle dirige depuis 2016. Grâce à ses résultats significatifs obtenus dans le domaine des matrices aléatoires, elle devient la première femme à décrocher le prix Loeve en 2009, la plus prestigieuse récompense internationale dans le domaine des probabilités. L’année suivante, elle se voit décerner la médaille d’argent du CNRS et en 2018 la Médaille Blaise Pascal de l’académie européenne des sciences. Depuis 2017, elle est élue membre de l’Académie des sciences pour la section Mathématiques. Alice Guionnet est mathématicienne, considérée par ses pairs comme une probabiliste influente, pour son rôle moteur et inspirant dans le domaine des matrices aléatoires. « Tout ce que l'on ne connaît pas, tout ce qui est trop compliqué à calculer, on va le modéliser par un événement aléatoire, par des probabilités. J'ai choisi ce domaine, car je trouvais que c'était une spécialité des mathématiques qui était présente dans nombre de sciences, aussi bien en physique qu'en finances, en biologie qu’en médecine. » Chercheuse épanouie en mathématiques, Alice Guionnet mène une vie créatrice et passionnante. « J’aime la liberté qu’offre le métier de chercheuse. Elle est d’autant plus grande que je suis au CNRS. Le privé ne m'a pas spécialement tentée. J'ai été professeure au MIT, et là aussi, c'était très gratifiant. » Avec un père ingénieur polytechnicien et une mère urbaniste, Alice Guionnet envisage d’abord de devenir ingénieure, pourquoi pas en intégrant une grande école. Finalement elle entre à l'École normale supérieure de la rue d’Ulm et se découvre une véritable passion pour les mathématiques. Une passion qui ne l’a pas quittée. Aujourd’hui, elle cherche à décrire le comportement global de systèmes de grande dimension, souvent issus de la physique. « Par exemple, si l'on essaie de paver un hexagone avec du carrelage en forme de losanges : quel motif va émerger si l'hexagone est très grand et que l'on a, par conséquent, beaucoup de losanges ? Une question bien compliquée – puisqu'il existe de nombreuses façons de réaliser ce carrelage – qui est, par là même, aléatoire ! » Alice Guionnet est une femme qui maîtrise sa discipline, pourtant elle remarque que « quand on regarde les exposés, les garçons sont toujours très sûrs d'eux, ils peuvent même raconter des choses qu'ils ne connaissent pas de façon très assurée. Une fille en général va beaucoup plus bosser, et doutera beaucoup plus d'elle. ». Elle se souvient de cette fois où, à l'issue d'un discours lors d'une remise de diplôme, elle s'était étonnée de la disparité des femmes dans les mathématiques. Suite à ce commentaire, elle avait reçu des messages électroniques de jeunes filles qui la remerciaient. Elles y évoquaient leur malaise, le regard des autres et même le poids familial. « Moi-même, jamais je n'aurais pensé que je serais là où je suis aujourd'hui dans le monde des mathématiques. J'avais toujours pensé qu'il y aurait plus professeur Tournesol que moi. Et me voici aujourd'hui un peu au top des professeurs Tournesol… » Son domaine, en quelques mots : Les travaux d'Alice Guionnet étudient des problèmes issus de la mécanique statistique, ou plus généralement des questions où un grand nombre de variables aléatoires interviennent. Par exemple, une représentation microscopique simple permet de comprendre le phénomène de vieillissement, autrement dit comment l'évolution de certaines propriétés des matériaux dépendent de leur passé. Elle est également reconnue pour ses travaux fondamentaux sur les matrices aléatoires (grands tableaux de nombres aléatoires). Celles-ci apparaissent aussi bien en statistique qu’en théorie des nombres ou des algèbres d’opérateurs.

  • La Science se livre 92 : Femmes & Sciences du 1er au 15 Février 2025

    La Science se livre 92 : Femmes & Sciences du 1er au 15 Février 2025 1 février 2025 15 février 2025 Département 92 Hauts-de-Seine Cette année 2025, le département 92 consacre sa 29ème édition de la Science se livre à la thématique Femmes & Sciences dans tous les lieux publics du département Femmes & Sciences est partenaire du département des Hauts de Seine depuis plus de 10 ans en tant que membre du jury qui désigne un livre scientifique pour adulte et un pour adolescent lors de la manifestation La Science se livre . L'attribution de ces prix est suivie d'un mois de Février dédié à des activités scientifiques en médiathèques, bibliothèques, mairies, établissements scolaires... Cette année 2025, la thématique choisie est Femmes & Sciences et donc notre association est particulièrement sollicitée pour bâtir un programme de qualité partout dans ce département. Nous sommes plus de 14 de notre association à proposer des conférences, témoignages, pièce de théatre, rencontres avec les collégiens dans différentes villes de ce département. Le programme est très riche et en partie à découvrir sur le site du département: https://www.hauts-de-seine.fr/lascienceselivre . © Hauts-de-Seine < Précédent Voir tout l'agenda Suivant >

  • Les femmes scientifiques sortent de l’ombre

    Les femmes scientifiques sortent de l’ombre 8 mars 2021 9 avril 2021 Occitanie Ouest Le 8 mars et tout au long du mois, des évènements mettent en lumière les femmes scientifiques, leurs métiers, leurs recherches. 8 mars - 14h Table ronde « Vers une égalité Femme/ Homme en IA : outils et dispositifs » Lien vers la table ronde 9 mars – 16h Webinaire « Intelligence artificielle, les femmes aussi » Lien vers l’inscription Du 11 au 14 mars Éditathon sur le thème : « Femmes de l'intelligence artificielle VS femmes géologues » Lien vers l’évènement Du 2 mars au 10 avril La commune de Mondonville accueillera dans sa médiathèque une exposition sur « L’effet Matilda ». Du 1er mars au 2 avril Le siège de la MGEN Haute-Garonne accueillera l’exposition La science taille XX elles . Du 1er au 31 mars À l’initiative de Toulouse métropole, une exposition de 250 portraits nommée Femmes inspirantes, femmes remarquables sera présentée sur des grilles de jardins publics et bâtiments municipaux. Femmes & Sciences est partenaire de ces évènements qui impliquent le Quai des Savoirs, le CNRS Occitanie Ouest, ANITI (Artificial and natural intelligence Toulouse Institute), Aérospace Valley, la Casemate de Grenoble, le Club de la presse Occitanie, Toulouse is AI, l’Université Fédérale de Toulouse, Wikimédia France, Maths en Scène. Des programmes plus détaillés sont disponibles ici et ici . © Sarah Krichen WMFr < Précédent Voir tout l'agenda Suivant >

  • Trois journées « Sciences, un Métier de Femmes » dans le Grand Est

    Trois journées « Sciences, un Métier de Femmes » dans le Grand Est 27 février 2025 4 mars 2025 Nancy, Strasbourg et Mulhouse Le succès de la journée "Sciences, un métier de femmes" du 15 mars 2024 a motivé les adhérentes de Femmes & Sciences Grand Est à élargir le champ d'action de cette journée. En 2025, trois nouveaux évènements seront organisés par l’association Femmes & Sciences Grand-Est, en partenariat avec IESF-ARISAL et les universités locales : l'Université de Lorraine, l'Université de Strasbourg et l’Université de Haute Alsace. Ainsi, plus de 540 lycéennes issues de 34 lycées du Grand Est participeront à une journée « Sciences, un métier de femmes » : - le 27 février à Nancy (lycées lorrains - à la FST de Vandœuvre-lès-Nancy - piloté par Emmanuelle Bignon, F&S, CR CNRS au LPCT), - le 3 mars à Strasbourg (lycées du Bas-Rhin - à l'UFR de Maths/Info sur le campus de l'Esplanade - piloté par Véronique Pierron-Bohnes, F&S, DR CNRS émérite à l'IPCMS), - le 4 mars à Mulhouse (lycées du Haut-Rhin - à la FST de l'UHA sur le campus de l'Illberg - piloté par Nicole Bomo, F&S, Présidente IESF Alsace, ingénieure retraitée d'EDF) - voir https://www.femmesetsciences.fr/grand-est-sciences-un-metier-de-femmes. Lauraline Feltz I https://www.lauraline.net/ < Précédent Voir tout l'agenda Suivant >

  • Clémentine Prieur

    © Vincent Moncorgé Photothèque CNRS Association Femmes & Sciences Clémentine Prieur Mathématicienne "Je n’ai jamais douté que les femmes aient un rôle à jouer en Science. Il faut dire qu’avec une grand-mère agrégée en physique et une mère enseignante-chercheuse en mathématiques, je n’avais aucune raison d’en douter. Mais tout le monde n’a pas cette chance. Au contact de mes enfants et de leurs amis, je ressens un manque de confiance plus important chez les jeunes femmes lors du choix de leur orientation, notamment vers les filières scientifiques. C’est pourquoi j’ai envie de trouver du temps dans ma vie très active pour témoigner que la Science est un domaine dans lequel les femmes tout autant que les hommes peuvent exercer leur créativité." Clémentine Prieur est professeure au Laboratoire Jean Kuntzmann (LJK - CNRS / Inria / UGA - Grenoble INP-UGA). Spécialisée dans les probabilités et la statistique, elle oriente ses recherches sur les données et modèles numériques. Un Master, l’agrégation et une thèse de maths en poche, Clémentine Prieur obtient un premier poste d’enseignante-chercheuse à Toulouse. Six années et trois enfants plus tard, elle décroche à 32 ans un poste de professeure à l’Université Grenoble Alpes. Les maths ont toujours été un coup de cœur. Déjà en 6ème, dans la rubrique “que voulez-vous faire plus tard ?”, elle écrit “maître de conférences en maths ”. C’est le métier de ses parents. Elle aime aller dans leur bureau, sentir l’odeur de la craie ou scruter les équations au tableau. Plus tard, elle veut prendre ses distances par rapport à ses parents algébristes et à son fiancé qui s’oriente vers l’analyse et le contrôle. “Alea jacta est - les dés sont jetés”, pour elle, ce sera probabilités et statistique ! Au début, elle est attirée par le côté abstrait des maths. Elle a plaisir à démontrer des théorèmes. Puis elle découvre qu’on peut aussi utiliser les maths pour extraire de l’information des données. Clémentine Prieur apprécie la diversité de son métier. Elle peut passer du temps seule devant un calcul ou à rédiger un article de recherche ou bien enseigner à des étudiants. Elle leur transmet un savoir et les sensibilise aux enjeux de la statistique dans de nombreux domaines comme la climatologie ou la santé. Elle parcourt également le globe pour présenter ses travaux de recherche et rencontrer des chercheurs de différents pays ou continents. Elle trouve cela très riche du point de vue de la science, mais aussi culturellement. Et puis, elle aime l’encadrement doctoral : accompagner un jeune de son stage de Master à la fin de sa thèse, le voir se transformer progressivement d’étudiant en chercheur.

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