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  • Fanny Petit-Fontyn

    © Vincent Moncorgé Photothèque CNRS Association Femmes & Sciences Fanny Petit-Fontyn Technicienne en histologie "Vos tissus me vont comme un gant" Fanny Petit-Fontyn est technicienne en histologie, spécialisée en neuroscience. Elle travaille au CEA, au laboratoire des maladies neurodégénératives (CNRS/CEA/Université Paris-Saclay) spécialisé sur les mécanismes de dégénérescence, l’imagerie cérébrale, et les stratégies thérapeutiques géniques. Dès ses premières années d’études, Fanny Petit-Fontyn veut travailler dans des laboratoires de biologie et ses stages la confortent dans ce choix. Ces expériences lui donnent l’envie de mieux comprendre le fonctionnement du cerveau et les mécanismes qui mènent aux maladies neurodégénératives, pour aider et soigner les patients. Sa discipline de prédilection est l’histologie, discipline très ancienne, qui permet d’étudier la structure des tissus biologiques grâce à des colorations spécifiques ou à des réactions immunohistochimiques ou histoenzymatiques. Pour étudier les tissus, elle réalise des coupes très fines (30-40 µm) grâce à des appareils comme les microtomes et les cryostats. Dessus, elle réalise des marquages permettant de visualiser les interactions entre des antigènes et des anticorps d’intérêts. Avec des microscopes optiques, elle peut observer et analyser différents types cellulaires. Cette technique permet ainsi de détecter les variations des tissus dans des conditions pathologiques. L’équipe de recherche où Fanny Petit-Fontyn travaille, concentre ses travaux sur la maladie d’Alzheimer. Cette maladie est d’abord diagnostiquée par un examen clinique et des tests neuropsychologiques. Cependant le diagnostic définitif nécessite des examens histologiques, car la maladie d’Alzheimer est définie par l’agrégation dans le cerveau de deux protéines anormales (le peptide bêta-amyloïde et la protéine tau). Grâce aux marquages histologiques, elle observe les modifications de ces protéines. Actuellement il n’existe que des traitements symptomatiques de la maladie d’Alzheimer, qui n’apportent qu’un soulagement limité et temporaire des symptômes. L’équipe tente de comprendre l’origine de cette maladie en comparant les analyses histologiques avec de nouveaux marqueurs en imagerie par résonance magnétique (IRM). Cette comparaison leur permet d’évaluer des nouvelles thérapies contre la maladie d’Alzheimer et de tester leur impact sur les lésions histologiques observées par Fanny Petit-Fontyn.

  • Aude Lereu

    © Vincent Moncorgé Photothèque CNRS Association Femmes & Sciences Aude Lereu Physicienne « Lumière sur le nanomonde » Aude Lereu est directrice de recherche CNRS. Après un doctorat entre la Bourgogne et les États-Unis, Aude Lereu effectue trois posts-doctorats, dont un en Espagne et deux en France, avant de rejoindre l’Institut Fresnel [1] où elle travaille aujourd’hui. Elle y étudie les interactions lumineuses avec l’infiniment petit. Les domaines de recherche d’Aude Lereu sont les nanosciences et nanotechnologies et plus spécifiquement la nanophotonique. Cette discipline étudie les interactions de la lumière avec la matière à l’échelle nanométrique. Pour représenter les choses, un nanomètre est 10 000 fois plus petit que le diamètre d’un cheveu. À ces échelles, de nombreux phénomènes, comme les ondes de surfaces, apparaissent et confèrent des propriétés extraordinaires aux matériaux. Aude Lereu suit deux directions principales. La première, comprendre et sonder ces effets invisibles à l’oeil nu. Pour cela, il faut développer et maîtriser des outils dédiés, comme la microscopie à sonde locale qui offre une résolution permettant d’observer des atomes. La seconde, structurer la matière à l’échelle nanométrique pour réaliser des composants optiques innovants. « J’aime les défis et particulièrement les projets interdisciplinaires au service de la santé, de l’environnement ou du développement durable. » L’un de ses projets vise à développer des systèmes d’imagerie et de détection hautement performants afin d’observer des événements qui se déroulent au niveau de la membrane des cellules. Par exemple, les nouveaux virus fabriqués au sein d’une cellule infectée sortent de celle-ci par un mécanisme de bourgeonnement viral. Comprendre et expliquer ces phénomènes vont aider à mieux appréhender la prolifération virale et ainsi permettre de développer des outils de diagnostics rapides et à bas coût. Un autre de ses projets porte sur l’étude du comportement du bois et des plantes à l’échelle nanométrique afin de mieux comprendre leur croissance. « En plus de nourrir ma soif de comprendre notre monde, les applications sont multiples avec des retombées dans les secteurs de la construction, du papier, des biocarburants et bioplastiques, également pour le développement de composants de bâtiments intelligents ou encore l’ingénierie de nouveaux matériaux d’origine végétale, plus respectueux de notre environnement. » « Tout au long de mon parcours scientifique, j’ai rencontré de nombreux obstacles et préjugés. Avec l’expérience, on se forge, on se construit et les obstacles deviennent moins insurmontables. Mon conseil : s’accrocher à ses passions. » C’est aussi ce qui a poussé Aude Lereu à s’investir dans diverses actions de culture scientifique et de promotion des femmes en sciences. Elle a été référente parité au Comité national de la recherche scientifique et est actuellement référente égalité-parité dans son laboratoire afin de bousculer les inégalités diverses et déconstruire les stéréotypes. [1] – Institut Fresnel (Aix-Marseille Université/Centrale Méditerranée/ CNRS)

  • Valérie Castellani

    © Vincent Moncorgé Photothèque CNRS Association Femmes & Sciences Valérie Castellani Biologiste "Un petit pas pour la recherche, un grand pas pour les bébés" Valérie Castellani est directrice de recherche CNRS, elle dirige l'équipe Neuro-développement, cancer et signalisation à l'Institut NeuroMyoGène de Lyon (INMG, Lyon1 / CNRS / Inserm). Spécialiste en biologie du développement, elle s'intéresse aux communications moléculaires entre les cellules et leur micro-environnement dans l'embryon. Elle est également la fondatrice de la start-up OncoFactory. En 2018, elle obtient la médaille de l’innovation du CNRS. « Travailler dans la recherche fondamentale pour étudier et combattre un cancer pédiatrique : le neuroblastome. » Comment le système nerveux se forme dans l'embryon ? Valérie Castellani a choisi cette thématique au fil de ses rencontres, scientifiques ou non, pour finalement conduire des recherches fondamentales axées sur la compréhension des mécanismes cellulaires et moléculaires qui sous-tendent la génération des neurones dans l’embryon, leur migration et leur maturation pour former les structures nerveuses. Ses recherches ont permis de développer diverses approches expérimentales qu’elle transfère alors à la problématique des cancers pédiatriques. L’objectif est d’aborder la tumorigenèse et la dissémination métastatique sous l’angle de la biologie du développement et des interactions spécifiques des cellules tumorales avec leur micro-environnement immature. Le bébé est en effet un être en pleine construction, et bien différent d'un adulte, ce qui confère nécessairement aux cancers pédiatriques des caractéristiques uniques. Dans le cadre d'OncoFactory – start-up créée en 2016 avec Céline Delloye Bourgeois – Valérie a développé une technologie qui permet la reproduction des tumeurs des patients dans des modèles in vivo afin d'évaluer et de prédire l'efficacité des candidats-médicaments. « Curieuse d'esprit, j'aimais me poser des questions, résoudre des problèmes. Travailler dans un contexte qui dépasse un peu l'individu me semblait avoir une dimension universelle. » L'universalité, ne serait-ce pas aussi clarifier l'image des femmes dans la recherche ? « La recherche est un monde passionnant dans lequel les jeunes filles ont toute leur place » affirme Valérie Castellani. « Les femmes scientifiques peuvent pleinement exercer leur métier, de la même façon qu'un homme, tout en ayant des enfants, mais, précise-t-elle, ce qui limite la progression de la carrière des femmes, c'est qu'elles se censurent, parce qu’elles ont besoin de se sentir légitimes. Quant aux hommes, ils les déconsidèrent parfois professionnellement parce qu’elles ne font pas les mêmes choix d’arrangement carrière/famille. Plus tard, le déséquilibre se creuse dans les postes à responsabilité. Les femmes qui vont aujourd'hui vers ces métiers-là doivent avoir la possibilité d'accéder aux mêmes évolutions de carrière que celles des hommes. » C’est ce qu’essaient de mettre en place les établissements d’enseignement supérieur et de recherche en impulsant des politiques d’égalité hommes-femmes. « Suivez vos envies, conseille Valérie Castellani aux lycéennes, allez là où votre curiosité vous porte, les métiers de la recherche sont des métiers passionnants ; vous avez toute votre place dans ce monde-là. Il faut oser, ne pas se limiter et surtout ne pas douter de vos capacités. » Son domaine, en quelques mots : Contrôle des divisions et migrations cellulaires dans l’embryon par les signaux de topographie - L’embryon est le siège de processus spectaculaires de multiplication et de migration cellulaire qui transforment un amas initial de cellules en un organisme extrêmement complexe et organisé. Le dérèglement de ces mécanismes développementaux peut aboutir à la formation de cancers et à la dissémination des cellules cancéreuses dans l’organisme. Valérie Castellani étudie les dialogues des cellules avec leur environnement, pour comprendre la formation de l’embryon et les dérèglements à l’origine de cancers pédiatriques.

  • Intervention au Collège de Créon

    Intervention au Collège de Créon © Chloé Intervention de 4 adhérentes de Femmes & Sciences devant 100 élèves du collège de Créon. Une intervention réussie, Mercredi 1 mars, devant 100 élèves du collège de Créon, avec Louise, Florence, Josianne, Chloé. Voici le retour adressé par la professeure qui a sollicité l'association : "Vous avez passionné l'auditoire et maintenir l'attention de 100 élèves dans un amphi, ce n'est pas simple. Vous avez superbement représenté l'association Femmes & Sciences grâce à votre dynamisme et votre proximité avec les élèves. Cela ouvre forcément des perspectives à quelques uns ou unes d'entre eux ..." Bravo à elles ! < Précédent Voir toutes les actualités Suivant >

  • Wassila Dali Ali

    © Vincent Moncorgé Photothèque CNRS Association Femmes & Sciences Wassila Dali Ali Physicienne "Tendre un miroir aux étoiles" Wassila Dali-Ali est post-doctorante au Centre de recherche astrophysique de Lyon (CRAL, ENS de Lyon / Lyon1 / CNRS) qu’elle a rejoint en 2018 après des études en sciences nucléaires à Alger suivies d’un doctorat en astronomie à l'université de Nice sur la modélisation de la turbulence atmosphérique et plusieurs post-doctorats dans l'instrumentation pour l'astronomie. L'astronomie fait rêver les enfants, elle tend un même miroir aux filles et aux garçons. Wassila Dali-Ali a eu cette chance de vivre à Biskra, aux portes du Sahara algérien. Passionnée d'astronomie, elle voulait comprendre tout ce qui se passe dans le ciel du désert. « Mes parents y habitent toujours, dit-elle. Dans le désert, dans les oasis, on dort sur les terrasses, à la belle étoile toutes les nuits d'été. Petits, on s'amusait à compter les étoiles filantes et les satellites. » Aujourd’hui Wassila Dali-Ali est devenue spécialiste de l’instrumentation et travaille sur une nouvelle méthode utilisée en Optique Adaptative (OA), technique qui a conduit à des avancées spectaculaires telles que l'obtention d'images directes d'exoplanètes, la cartographie du sol de Titan ou encore l'étude de sources extra-galactiques... une technologie dont tous les futurs télescopes géants type E-ELT (European Extremely Large Telescope) seront équipés. « La principale limitation de nos instruments n'est plus la dimension physique des miroirs, mais l'atmosphère. Les astronomes ont adopté cette technique qui permet, en temps réel, de corriger les déformations introduites par l'atmosphère sur les images. Un miroir déformable les compense le plus exactement possible en se déformant sous l'action d'actuateurs. » Qu’il s’agisse de conception, de tests de composants ou de modélisation, cette technologie est expérimentée concrètement par Wassila Dali-Ali, dans l'équipe du CRAL à Saint-Genis-Laval. Et puisque l’on parle de miroirs, qu’en est-il du plafond de verre ? D’où provient cette difficulté des femmes à accéder aux postes supérieurs ? « C'est hélas par manque de confiance en elles-mêmes. C'est aussi une question d'honnêteté, les femmes n'ont pas peur de dire je ne suis pas sûre d'y arriver, je ne le sens pas, alors que les hommes ne le font pas, il y a une sorte d'hypocrisie. Il me semble que dans le milieu de la recherche, les problèmes auxquels peuvent être confrontées les femmes sont moins fréquents que dans d’autres métiers. Mais les femmes, subissant aussi le plafond de verre, sont moins présentes dans les postes de direction. » Cependant « avec les moyens de communication, il y a aujourd'hui plus de flexibilité dans les plannings, ce qui rend la vie plus facile pour une femme ou une mère. Il faut que la science s'adapte. » C’est donc avec plaisir que Wassila Dali-Ali se rend tous les matins à son travail pour tendre un miroir vers le ciel et revivre chaque jour un rêve d'enfance. Son domaine, en quelques mots : L'Optique Adaptative (OA), une technique qui révolutionne l'astronomie d'aujourd'hui, étudie les limitations optiques des instruments et propose des méthodes pour s'en affranchir. Wassila Dali-Ali, physicienne de formation, s'est spécialisée dans l'étude de la turbulence atmosphérique et ses effets sur la qualité des observations en astronomie. Elle a rejoint le CRAL, comme post-doctorante, pour travailler sur une des techniques de l'OA adaptée aux grands télescopes de type VLT et E-ELT.

  • Aoife Bharucha

    © Vincent Moncorgé Photothèque CNRS Association Femmes & Sciences Aoife Bharucha Physicienne « Toucher l’intouchable, saisir l’insaisissable » Aoife Bharucha est chargée de recherche CNRS au Centre de physique théorique de Marseille [1]. Elle étudie les éléments fondamentaux de l’Univers et leurs interactions. Aoife Bharucha a fondé un groupement de recherche du CNRS, rassemblant une centaine de chercheurs, qui vise à sonder la nouvelle physique en travaillant à la frontière d’intensité. Aoife Bharucha a ressenti très tôt une vocation pour la physique. « Vers l’âge de 16 ans, j’ai trouvé une bande dessinée sur la relativité à une exposition de mon lycée et je me suis dit que c’était la chose la plus cool que j’avais jamais vue ! À partir de ce jour-là, j’ai décidé de devenir physicienne. » Aujourd’hui, le travail d’Aoife Bharucha vise à comprendre un des phénomènes fondamentaux de la matière qui est encore inexpliqué par le modèle standard de la physique : la matière noire. En effet, la matière noire interagit très rarement avec la matière normale, ce qui la rend très difficile à détecter. Pour expliquer cette matière noire, les recherches d’Aoife Bharucha ont pour but de construire des modèles avec des nouvelles particules, et de calculer comment ces particules pourraient être détectées lors d’expériences qui se déroulent en partie au CERN, basé à Genève. Après avoir quitté Londres pour Mumbai, en Inde, avec sa famille à l’âge de 12 ans, puis étudié en Angleterre et vécu en Allemagne, Aoife Bharucha travaille aujourd’hui au quotidien avec des équipes de recherche en France, en Allemagne, en Inde et au Brésil. Elle collabore avec des expérimentateurs afin de s’assurer qu’elle interprète correctement les résultats des expériences, car « [son] travail vise à résoudre des questions sans réponse ». « Le très faible pourcentage de femmes en physique théorique est pour moi une conséquence des préjugés de la société. Il faut que cela change et combattre les préjugés sexistes dès l’école primaire ». Aoife Bharucha aime partager son parcours et son expérience auprès des jeunes et participe régulièrement à des animations, des ateliers, des cafés scientifiques et des conférences. [1] – CPT (Aix-Marseille Université/CNRS/Université de Toulon)

  • Yanxia Hou-Broutin

    © Vincent Moncorgé Photothèque CNRS Association Femmes & Sciences Yanxia Hou-Broutin Chimiste "Quand je regarde derrière moi, je me dis que tout est possible si on suit ses rêves. En tant que chercheuse, il est essentiel pour moi de partager mon parcours et mon métier avec la jeune génération. C’est pourquoi je suis très impliquée dans la diffusion de la culture scientifique en participant à la Fête de la science ou à des émissions radio. Depuis 4 ans, j’interviens et j’accueille plus de 200 élèves dans le cadre de “Affiche ta science” et “Scientifique, toi aussi”. En tant qu’ambassadrice de l’exposition “La Science taille XX elles”, j’aimerais transmettre ma passion pour les sciences et pour mon métier en particulier, et ainsi inciter les jeunes, notamment les jeunes filles, à s’orienter vers des carrières scientifiques." Yanxia Hou-Broutin est chargée de recherche CNRS au laboratoire Systèmes moléculaires et nano matériaux pour l’énergie et la santé (SyMMES - CEA / CNRS / UGA). Elle est spécialisée en nez électroniques et biocapteurs. Depuis l’enfance, Yanxia Hou-Broutin rêve de devenir un jour une scientifique car elle est fascinée par les sciences, la technologie et surtout par leurs impacts sur notre vie quotidienne. Elle se dirige donc naturellement vers les sciences fondamentales et appliquées. Pour réaliser son rêve, elle suit un parcours international : un master en chimie en Chine puis une thèse à Lyon, un premier post-doctorat en Californie aux États-Unis et un deuxième au CEA-Grenoble. Après quoi, elle devient chercheuse à Grenoble, au laboratoire SyMMES. Depuis sa thèse, Yanxia Hou-Broutin s’intéresse aux odeurs. En effet, celles-ci jouent un rôle essentiel dans notre vie, mais les mesurer reste encore un grand challenge scientifique et technologique. Aujourd’hui, elle se consacre à relever ce défi en développant un nez optoélectronique basé sur des approches biomimétiques. Ce dispositif, capable de visualiser les empreintes digitales des odeurs, est dédié à leur analyse, notamment pour la surveillance de la pollution olfactive, le contrôle qualité des matières premières ou des produits finaux, et le diagnostic des maladies. Le nez optoélectronique qu’elle développe est basé sur des matériaux sensibles biomimétiques couplés à un système de détection optique. À partir de ses travaux innovants, Yanxia Hou-Broutin participe, en tant que co-fondatrice, à la création d’une start-up pour miniaturiser le dispositif. Aujourd’hui, elle est très fière que sa recherche fondamentale ait pu aboutir à un nouvel outil analytique qui sera utile pour notre vie quotidienne.

  • Claire Maiza

    © Vincent Moncorgé Photothèque CNRS Association Femmes & Sciences Claire Maiza Informaticienne "Au travers de ma participation à “La Science taille XX elles”, j’espère avoir l’occasion d’expliquer ce qu’est mon métier à toutes celles et ceux qui grandissent dans un environnement éloigné du système universitaire. Je suis ravie, aussi, de montrer que mon métier est totalement compatible avec une vie de famille et que le fait d’être une femme n’a jamais été une barrière pour poursuivre mon chemin universitaire et mon parcours professionnel. Ce que j’ai appris de mon expérience : il faut apprendre à prendre le temps !" Claire Maiza est maîtresse de conférence Grenoble INP-UGA au laboratoire Verimag (CNRS/UGA - Grenoble INP-UGA). Au sein de l’équipe “SharedResources” (ressources partagées) qu’elle copilote, ses recherches concernent la vérification temporelle des systèmes critiques. Claire Maiza grandit loin de toute université, dans la campagne aveyronnaise. Après le lycée, elle se destine à des études de mathématiques,« prof de maths » étant le seul métier qu’elle connaisse dans cette discipline. À l’université, elle découvre l’informatique et l’aspect ludique de sa logique. Elle continue donc dans cette voie : licence, master, thèse, à l’université de Toulouse. Après sa thèse, elle part deux ans en Allemagne avant d’obtenir son poste à Grenoble. En gardant le cap sur ce qui lui plait, et sans idée de là où cela la mènera, elle arrive au bout du parcours universitaire et à un métier passionnant à deux facettes : l’enseignement et la recherche. À l’aide de modèles mathématiques, Claire Maiza vérifie que l’exécution des programmes dans les systèmes critiques, c’est-à-dire ceux où une erreur pourrait entraîner un danger pour l’homme (transport, énergie, médical, etc.), se déroule correctement. En particulier, elle cherche à garantir que les programmes sont exécutés « dans les temps », par exemple pour la sortie d’un train d’atterrissage. Dans son quotidien, ce qui lui plaît tout particulièrement c’est de continuer à nourrir sa curiosité scientifique au travers de ses recherches, des conférences et aussi de l’enseignement. Elle apprécie également de travailler en groupe, que ce soit avec ses collègues de Grenoble ou d’autres universités françaises mais aussi de plusieurs universités à l’international (Belgique, Royaume-Uni, Allemagne, Espagne, Suède, etc.).

  • "Femmes Ingénieurs" s'appelle maintenant "Femmes Ingénieures" avec un "e"

    "Femmes Ingénieurs" s'appelle maintenant "Femmes Ingénieures" avec un "e" © FI L’Association Femmes Ingénieures avec laquelle F&S collabore depuis longtemps se nomme maintenant Femmes Ingénieures avec un « e ». Un petit « E » mais une grande avancée dans la mixité des métiers d’ingénieur.e.s. Ce 8 mars 2021, jour de la journée des droits des femmes et pendant les Journées Nationales de l’Ingénieur.e, Femmes Ingénieurs a changé son nom, pour devenir : Femmes Ingénieures. En effet, en 2019, l’Académie française a officiellement féminisé certains noms de métiers comme : professeure, cheffe et ingénieure. L’association Femmes Ingénieures a la conviction que l'égalité réelle est source de richesse. C’est pourquoi elle œuvre pour obtenir la mixité et l’égalité dans les faits et pour qu’elles puissent être nommées pour ce qu’elles sont : des ingénieures. En savoir plus : https://www.femmes-ingenieures.org < Précédent Voir toutes les actualités Suivant >

  • Femmes En Tête 2022 – Portrait de Anne Charmantier

    Femmes En Tête 2022 – Portrait de Anne Charmantier © Collège des Sociétés Savantes Académiques de France Des portraits à l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes A l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, le Collège des Sociétés Savantes Académiques de France publie une série de 10 portraits de femmes scientifiques françaises. Parmi elles, Dr Anne Charmantier, adhérente Femmes & Sciences, directrice de recherche au CNRS en écologie évolutive au Centre d’Ecologie Evolutive et Fonctionnelle à Montpellier. Dans ce portrait, sous forme d’entretien, Anne Charmantier aborde son parcours influencé par son lien fort avec la nature, ses recherches sur l’adaptation des oiseaux au changement climatique et à l’urbanisation et son approche collaborative de la recherche. Elle parle aussi de l’égalité Femmes-Hommes dans son domaine, et du programme pionnier de mentorat de Montpellier créé en 2015 par Dr May Morris, et qui accompagne aujourd’hui plus de 60 étudiantes. Voir le portrait : https://societes-savantes.fr/femmes-en-tete-2022-anne-charmantier/ < Précédent Voir toutes les actualités Suivant >

  • La Science taille XX elles au Lycée Berges de Seyssinet-Pariset

    La Science taille XX elles au Lycée Berges de Seyssinet-Pariset © Vincent Moncorgé Les 21 panneaux du volet grenoblois de La Science taille XX elles seront présents au lycée Berges de Seyssinet-Pariset du lundi 28 février au 15 mars. Les 21 panneaux du volet grenoblois de La Science taille XX elles seront présents au lycée Berges de Seyssinet-Pariset du lundi 28 février au 15 mars. Le mardi 8 mars, une matinée sur « les femmes en sciences » est organisée pour deux classes de seconde. L’ouverture de la matinée sera faite par Madame Henry (directrice académique des services de l'éducation nationale de l'Isère) et le préfet de l'Isère. Cette introduction sera suivie d’un court exposé de Jacqueline Etay (Parité Science et Femmes & Sciences) consacré aux filles dans les sciences. Suivra une séance témoignage/discussions à laquelle, aux côté d’adhérentes de Parité Science, participeront trois ambassadrices de la Science taille XX elles : Isabelle Billard, Claire Maiza et Laëtitia Rapenne. En savoir plus sur l'exposition La science taille XXelles : https://www.femmesetsciences.fr/la-science-taille-xx-elles-france < Précédent Voir toutes les actualités Suivant >

  • Région Occitanie : 1ère Région à conditionner une subvention à la parité !

    Région Occitanie : 1ère Région à conditionner une subvention à la parité ! L'appel à projets "Manifestations scientifiques 2022" de la Région Occitanie conditionne les subventions à un engagement à prévoir la parité à tous niveaux. L'appel à projets "Manifestations scientifiques 2022 " de la Région Occitanie a été rédigé après une concertation de plusieurs membres de Femmes & Sciences avec Bertrand Monthubert, Conseiller Régional délégué à l'enseignement supérieur et à la recherche de la Région Occitanie, membre des commissions Enseignement supérieur, Recherche et Innovation et Égalité femme-homme de la Région, ainsi que représentant de Régions de France au Haut Conseil à l'Egalité Femmes-Hommes, et les membres des services de la Région concernés. La région Occitanie est la première à notre connaissance à conditionner une subvention à un engagement à prévoir la parité à tous niveaux (comité scientifique, comité d'organisation, intervenant·es, président·es de séances). Elle ne se contente pas de parler en faveur de l'égalité femmes-hommes mais elle agit, à tous niveaux, en particulier sur le nerf de la guerre, les subventions. A quand la même démarche dans les autres régions ? En savoir plus < Précédent Voir toutes les actualités Suivant >

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