Recherche
550 résultats
- Myriam Migliore
© Vincent Moncorgé Photothèque CNRS Association Femmes & Sciences Myriam Migliore Physicienne "Pour moi, la science se conjugue au pluriel. La science mélange les genres, associe les techniques, unifie les langues, fait table rase des origines. La science unit les différences et les extrêmes. Elle fait germer la créativité. On apprend en permanence. La physique du microcosme et du macrocosme nous pousse à ouvrir notre champ de vision et nous réserve encore bien des surprises !" Myriam Migliore est ingénieure de recherche CNRS en développement de dispositifs instrumentaux au Laboratoire de physique subatomique et de cosmologie (LPSC - CNRS / UGA - Grenoble INP-UGA). Elle travaille dans les domaines de la physique de l’infiniment petit et de l’infiniment grand. Très tôt, Myriam côtoie le petit monde de la recherche, et la physique ne la lâchera pas. Comprendre ce qui nous entoure la guidera toujours. Après des études académiques et universitaires menées avec pugnacité, elle travaille pendant un temps dans le domaine de l’aérospatial, la “high-tech” sans poussière. Mais très vite, l’expérimentation lui manque. Travailler au CNRS, au LPSC, lui permet de renouer avec les techniques expérimentales et relier deux domaines où lois et objets défient l’entendement et le sens commun. Elle s’intéresse à la fois à produire des ions mono et multi chargés pour étendre les champs de recherche de la physique du noyau et elle développe des dispositifs opto-électroniques pour un projet de cosmologie très ambitieux dont l’un des challenges est l’énergie noire et la matière noire : deux composantes énigmatiques les plus importantes du modèle cosmologique. Pour chaque projet, Myriam Migliore conçoit un instrument répondant à un besoin spécifique de la communauté scientifique. Chaque instrument est unique et donc innovant. Elle utilise et met en œuvre différentes techniques comme l’ultravide, l’électro-magnétisme, l’optique, la CAO mécanique, la haute tension, les matériaux ou les techniques de détection et de mesures, en les utilisant à leurs extrêmes. Son métier est multidisciplinaire. Elle travaille en équipe, qu’elle peut être amenée à piloter, dans des projets d’envergure nationale, européenne ou internationale. Dans ce cadre privilégié de la recherche collaborative, elle apprécie l’absence de frontières linguistique, religieuse et politique. C’est une aventure technique collective, culturelle mais aussi technologique et géopolitique dans laquelle les scientifiques fouillent la matière et l’Univers tout entier.
- Être un bon ingénieur ne suffit pas pour être un bon leader !
Être un bon ingénieur ne suffit pas pour être un bon leader ! 13 mars 2025 IESF Alsace vous propose un après-midi dédié au leadership en ingénierie, articulé autour d’une conférence inspirante et de trois ateliers thématiques. Programme de l'événement 13h00 - 13h45 | Conférence Pourquoi les meilleurs ingénieurs ne font pas toujours les meilleurs leaders ? Cette conférence explorera les défis du leadership dans les métiers techniques et abordera les trois dimensions essentielles d’un leadership équilibré : . Maîtrise technique : expertise et prise de décision . Connexion au corps et aux émotions : gestion du stress et posture de leader . Intelligence relationnelle : communication et influence 🔹 14h00 - 17h45 | Ateliers pratiques Trois ateliers complémentaires sont proposés. Ils se déroulent en parallèle dans trois salles différentes et sont répétés trois fois dans l’après-midi. Chaque participant pourra ainsi assister à trois sessions de son choix. Détail dans document joint Inscription sur https://www.helloasso.com/associations/arisal/evenements/jni-2025-leadership-et-ingenierie @IESF Alsace < Précédent Voir tout l'agenda Suivant >
- Prix Claudine Hermann - candidatures | Femmes & Sciences
Prix Thierry Célérier – Femmes & Sciences pour l’encouragement des jeunes femmes de talent en situation de handicap souhaitant développer un projet scientifique ou technologique Prix Claudine Hermann - Femmes & Sciences Candidatures
- Sylvie Lorthois
© Vincent Moncorgé Photothèque CNRS Association Femmes & Sciences Sylvie Lorthois Bio-mécanicienne "Les réseaux de neurones : mon atlas pour étudier le cerveau" Initialement ingénieure aérospatiale, Sylvie Lorthois se réoriente vers la biomécanique en effectuant une thèse en mécanique des fluides et un DEA de biologie du sang et des vaisseaux. Après un post-doctorat à l’Université de Berkeley, elle est recrutée comme chargée de recherche au CNRS en 2001. Depuis, elle travaille à l’Institut de mécanique des fluides de Toulouse (IMFT – CNRS ; Université Toulouse III – Paul Sabatier ; Toulouse INP). Le cerveau humain est irrigué par un réseau de minuscules vaisseaux sanguins, tous plus fins que le diamètre d’un cheveu, qui serpentent entre les neurones et dialoguent avec eux. Ce dialogue leur permet de moduler localement le débit sanguin de façon à ce que l’apport en oxygène et nutriments corresponde parfaitement aux besoins des neurones. C’est pourquoi, observer sa circulation sanguine permet de voir le cerveau en train de fonctionner. Cette idée simple est importante : elle est à la base d’un grand nombre de travaux d’imagerie dont l’objectif est de mieux comprendre le fonctionnement du cerveau. Mais, comme beaucoup d’idées simples, elle pose beaucoup de questions quand on l’examine plus attentivement. Par exemple, pour des besoins similaires, l’augmentation du débit sanguin et des apports énergétiques associés dépend-elle de l’architecture du réseau vasculaire ? Si oui, comment interpréter les différences entre les images acquises dans différentes aires cérébrales, dont l’architecture peut être différente, ou dans des conditions pathologiques, dans lesquelles de nombreux vaisseaux peuvent se boucher puis progressivement disparaître ? Pour répondre à ces questions, Sylvie Lorthois s’appuie sur les résultats des recherches en cours dans les champs de la mécanique des fluides et de la physique des milieux poreux. Elle travaille sur le développement de modèles mathématiques, numériques et expérimentaux permettant de mieux comprendre comment l’architecture d’un réseau microvasculaire complexe contrôle l’écoulement sanguin en son sein, ainsi que les échanges. Outre l’imagerie, qui a constitué son champ d’investigation initial, les applications se sont maintenant élargies et portent aussi sur la compréhension du rôle de la microcirculation sanguine dans certaines maladies neuro-dégénératives, dont la maladie d’Alzheimer. Sur tous ces aspects, elle collabore avec des biologistes, des physiologistes, des spécialistes d’imagerie biologique ou des neurochirurgien.ne.s, en France et à l’étranger.
- La Science taille XX elles au collège Jean Moulin de Toulouse
La Science taille XX elles au collège Jean Moulin de Toulouse 4 octobre 2020 Collège Jean Moulin, Toulouse Du 5 au 16 octobre, l’exposition et interventions de F&S au collège Jean Moulin de Toulouse. Dans le cadre d’un atelier scientifique et technique, des intervenantes de F&S rencontreront 60 élèves de 3ème durant plusieurs ateliers autour de l’exposition la Science taille XX elles. Les intervenantes de F&S présenteront leurs métiers et aborderont la question des stéréotypes. Le jeu Mendeleieva sera aussi présenté ainsi que la boîte à métiers de la recherche. Contacts : Contact F&S Communication CNRS Occitanie Ouest < Précédent Voir tout l'agenda Suivant >
- Rencontre avec les lycéens de Paul Bert
Rencontre avec les lycéens de Paul Bert 8 mars 2021 Lycée Paul Bert A l'occasion de la journée des droits des femmes, le CEA et l'association Femmes & Sciences propose une après-midi sur le thème Filles & Sciences. L'après midi comprendra la projection de films de métiers du CEA ; un exposé de F&S sur les freins à bien connaitre pour ne pas limiter son futur, des quiz et deux tables rondes avec participation d'ambassadrices XX Elles du CEA. Puis un échange aura lieu avec les 90 élèves du lycée. © CEA/Femmes&Sciences < Précédent Voir tout l'agenda Suivant >
- Parcours professionnels de femmes médecins et chercheures
Parcours professionnels de femmes médecins et chercheures 8 mars 2023 Amphi B, UFR Sciences et Techniques, Brest Une conférence : témoignages de femmes scientifiques À l'initiative de l'association étudiante ABEB, les étudiantes et étudiants sont invité·es à venir découvrir les parcours de Cécile Voisset et Gaëlle Friocourt, chercheuses à l’Inserm, membres de Femmes & Sciences, et d’Irina Viakhireva-Dovganyuk, médecin au CHU de Brest. Ces femmes scientifiques et médecins témoigneront sur leur parcours universitaire, la place des femmes en sciences et les difficultés rencontrées. < Précédent Voir tout l'agenda Suivant >
- Emission Radio Divergence/MUSE : parité dans les publications scientifiques
Emission Radio Divergence/MUSE : parité dans les publications scientifiques 30 mars 2021 Évènement à la radio Une émission radio coorganisée par MUSE et radio Divergence sur les publications scientifiques et la parité avec May Morris et Vincent DeVictor La parité dans les publications scientifiques Emission radio coorganisée par MUSE et radio Divergence sur les publications scientifiques et la parité avec May Morris de IBMM, membre de F&S, et Vincent DeVictor de l'ISEM, co-auteur de l'article sur la disparité de pays et de genre dans les publications scientifiques (Maas B. et al. Conservation Letters 2021, Women and Global South strikingly underrepresented amoing top-publishing ecologists) En savoir plus et réécouter < Précédent Voir tout l'agenda Suivant >
- F&S à la journée internationale des femmes et filles de science
F&S à la journée internationale des femmes et filles de science 14 février 2025 F&S PACA va animer une table ronde et des ateliers lors de la journée internationale des femmes et filles de science. 14h-16h: Table ronde destinée aux professionnel-les : femmes et filles en science, comment agir ? Des modèles inspirants, des actions porteuses de réussite, des outils transférables 14h-16h: Ateliers destinés aux jeunes (11-18 ans), animés par Femmes & Sciences, les petits débrouillards et E-mma Questionner les préjugés et explorer les possibles < Précédent Voir tout l'agenda Suivant >
- Femmes & Sciences participe à EXPOSCIENCE Occitanie
Femmes & Sciences participe à EXPOSCIENCE Occitanie 3 juin 2021 4 juin 2021 En ligne Expo, quizz, et ateliers – Femmes & Sciences apporte sa contribution à l’évènement EXPOSCIENCE Occitanie les 4 et 5 juin Venez découvrir ou redécouvrir l'exposition La Science taille XXelles , réalisée par Femmes & Sciences et le CNRS, à l'accueil du centre APSAR dès le 27 mai (aperçu vidéo ). Le vendredi 4 juin, l'association animera un atelier dans une école maternelle. Le samedi 5 juin, venez nous rejoindre pour l'atelier "Stéréotypes et Sciences", un quizz et des animations pour en apprendre plus sur le sujet. Et bien d'autres animations, expos, projets, débats, ... : en savoir plus et s'inscrire sur le site du CIRASTI Flyer de l'évènement © CIRASTI < Précédent Voir tout l'agenda Suivant >
- Danièle Centanni
© Vincent Moncorgé Photothèque CNRS Association Femmes & Sciences Danièle Centanni Physicochimiste "En tant que technicienne scientifique, j’aime mon métier. En 1992, j’ai participé à la première Fête de la science en animant des ateliers de chimie pour enfants. Au LIPhy, en 2015 j’ai de nouveau participé à la Fête de la science en créant un démonstrateur avec des canaux ayant la forme du logo du CNRS. J’ai à cœur de lutter contre les stéréotypes de genre et de discrimination contre les femmes et j’ai envie de donner plus de visibilité aux femmes qui œuvrent chaque jour dans la recherche et la technologie." Danièle Centanni est technicienne CNRS au Laboratoire interdisciplinaire de physique (LIPhy - CNRS / UGA). Elle est spécialisée dans le domaine de la microélectronique, de la chimie et de la physique et elle est responsable technique d’une salle blanche. Enfant, Danièle Centanni mélange différentes substances de l’armoire à pharmacie familiale telles que de la lessive avec du colorant bleu iodé. C’est peut-être de là que lui est venu son goût pour les expériences chimiques. Passionnée depuis toute petite de sciences et de découvertes techniques, elle s’oriente au début vers des études de chimie. Puis elle vit une immersion inattendue dans le milieu de la microélectronique en tant qu’opératrice de production en salle blanche. Cela lui plaît et elle décide de compléter sa formation par un DUT mesures physiques suivi par des expériences dans différentes entreprises de la région grenobloise (Schneider, Atmel, Sofradir, CEA). Danièle Centanni intègre le LIPhy en 2006 suite à un concours externe du CNRS pour s’occuper d’un service comportant une salle blanche en cours de création. Ses capacités et ses différentes expériences antérieures l’amènent à prendre en charge cette nouvelle plateforme, pour la démarrer et la développer. Cette salle blanche est dédiée à la fabrication de circuits microfluidiques. Danièle Centanni s’occupe de toute la gestion, l’entretien et la maintenance de cette salle, des achats de consommables, de masques et de petits matériels. Elle forme tous les utilisateurs qui veulent avoir accès à cette salle et à la microfabrication de circuits utilisés par les chercheurs ou étudiants stagiaires, thésards et postdocs du domaine des fluides complexes. Elle fait aussi des circuits à la demande.
- Valérie Castellani
© Vincent Moncorgé Photothèque CNRS Association Femmes & Sciences Valérie Castellani Biologiste "Un petit pas pour la recherche, un grand pas pour les bébés" Valérie Castellani est directrice de recherche CNRS, elle dirige l'équipe Neuro-développement, cancer et signalisation à l'Institut NeuroMyoGène de Lyon (INMG, Lyon1 / CNRS / Inserm). Spécialiste en biologie du développement, elle s'intéresse aux communications moléculaires entre les cellules et leur micro-environnement dans l'embryon. Elle est également la fondatrice de la start-up OncoFactory. En 2018, elle obtient la médaille de l’innovation du CNRS. « Travailler dans la recherche fondamentale pour étudier et combattre un cancer pédiatrique : le neuroblastome. » Comment le système nerveux se forme dans l'embryon ? Valérie Castellani a choisi cette thématique au fil de ses rencontres, scientifiques ou non, pour finalement conduire des recherches fondamentales axées sur la compréhension des mécanismes cellulaires et moléculaires qui sous-tendent la génération des neurones dans l’embryon, leur migration et leur maturation pour former les structures nerveuses. Ses recherches ont permis de développer diverses approches expérimentales qu’elle transfère alors à la problématique des cancers pédiatriques. L’objectif est d’aborder la tumorigenèse et la dissémination métastatique sous l’angle de la biologie du développement et des interactions spécifiques des cellules tumorales avec leur micro-environnement immature. Le bébé est en effet un être en pleine construction, et bien différent d'un adulte, ce qui confère nécessairement aux cancers pédiatriques des caractéristiques uniques. Dans le cadre d'OncoFactory – start-up créée en 2016 avec Céline Delloye Bourgeois – Valérie a développé une technologie qui permet la reproduction des tumeurs des patients dans des modèles in vivo afin d'évaluer et de prédire l'efficacité des candidats-médicaments. « Curieuse d'esprit, j'aimais me poser des questions, résoudre des problèmes. Travailler dans un contexte qui dépasse un peu l'individu me semblait avoir une dimension universelle. » L'universalité, ne serait-ce pas aussi clarifier l'image des femmes dans la recherche ? « La recherche est un monde passionnant dans lequel les jeunes filles ont toute leur place » affirme Valérie Castellani. « Les femmes scientifiques peuvent pleinement exercer leur métier, de la même façon qu'un homme, tout en ayant des enfants, mais, précise-t-elle, ce qui limite la progression de la carrière des femmes, c'est qu'elles se censurent, parce qu’elles ont besoin de se sentir légitimes. Quant aux hommes, ils les déconsidèrent parfois professionnellement parce qu’elles ne font pas les mêmes choix d’arrangement carrière/famille. Plus tard, le déséquilibre se creuse dans les postes à responsabilité. Les femmes qui vont aujourd'hui vers ces métiers-là doivent avoir la possibilité d'accéder aux mêmes évolutions de carrière que celles des hommes. » C’est ce qu’essaient de mettre en place les établissements d’enseignement supérieur et de recherche en impulsant des politiques d’égalité hommes-femmes. « Suivez vos envies, conseille Valérie Castellani aux lycéennes, allez là où votre curiosité vous porte, les métiers de la recherche sont des métiers passionnants ; vous avez toute votre place dans ce monde-là. Il faut oser, ne pas se limiter et surtout ne pas douter de vos capacités. » Son domaine, en quelques mots : Contrôle des divisions et migrations cellulaires dans l’embryon par les signaux de topographie - L’embryon est le siège de processus spectaculaires de multiplication et de migration cellulaire qui transforment un amas initial de cellules en un organisme extrêmement complexe et organisé. Le dérèglement de ces mécanismes développementaux peut aboutir à la formation de cancers et à la dissémination des cellules cancéreuses dans l’organisme. Valérie Castellani étudie les dialogues des cellules avec leur environnement, pour comprendre la formation de l’embryon et les dérèglements à l’origine de cancers pédiatriques.















