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  • Séverine Moune

    © Vincent Moncorgé Photothèque CNRS Association Femmes & Sciences Séverine Moune Volcanologue « Le fait d’être une femme n’a jamais été une barrière pour poursuivre mon chemin universitaire et mon parcours professionnel. » Séverine Moune est physicienne adjointe en volcanologie au Laboratoire Magmas et Volcans (UMR 6524, CNRS - UMR 163, IRD/UCA, Observatoire de Physique du Globe de Clermont-Ferrand). Scientifique globe‑trotteuse, elle se passionne pour l’étude des gaz volcaniques. Séverine Moune se souvient comme si c’était hier de ce voyage familial à Yellowstone, aux États-Unis, au cours duquel elle a rencontré sa passion : les sciences de la Terre. Fascinée par les geysers, enivrée par l’odeur des gaz volcaniques, elle découvre des bassins aux mille couleurs et des jets d’eau brûlants expulsés dans les airs jusqu’à 90 mètres de hauteur. Une véritable éruption intérieure pour la jeune femme de dix-huit ans. C’est décidé : elle explorera les volcans. Rien ne prédestinait pourtant cette Ariégeoise, qui a été élevée loin de toute université, à une carrière scientifique ! Après une première année de physique et une licence en sciences de la Terre à Toulouse, l’étudiante décide de suivre son intuition volcanique. Elle quitte la ville rose pour Clermont-Ferrand, direction le Laboratoire Magmas et Volcans (UMR 6524, CNRS - UMR 163, IRD/UCA) pour continuer sa formation. Là, elle s’intéresse au processus de dégazage volcanique, sujet de sa thèse. Ses objets d’étude ? Deux volcans actifs bien différents : l’un explosif, le volcan Hekla en Islande, l’autre au dégazage passif continu, le volcan Masaya au Nicaragua. Puis elle poursuit ses explorations à Hanovre en Allemagne, à l’Institut de Minéralogie, avant d’intégrer définitivement le LMV (UMR 6524, CNRS - UMR 163, IRD/UCA) avec un poste permanent en tant qu’enseignante‑chercheuse. Amérique Centrale, Amérique Latine, Canada, Islande, Petites Antilles, Réunion, Nouvelle‑Zélande… Séverine Moune, aujourd’hui physicienne adjointe en volcanologie, parcourt le monde pour prélever les gaz des volcans et rapporter des échantillons au laboratoire. Étudier ces gaz, du magma profond à la surface, est crucial, car ils contrôlent le style et la force d’une éruption. Ils ont aussi un impact sur la chimie de l’atmosphère, donc sur le climat et sur la santé des populations environnantes. En plus de cela, cette scientifique passionnée a pour mission l’observation et le suivi de l’activité des volcans de France et d’outre-mer, notamment la Soufrière de Guadeloupe. Elle analyse la composition des gaz volcaniques pour détecter de potentiels signes de réactivation ou d’éruption. « J’ai l’impression d’avoir plusieurs métiers en un, c’est très stimulant ! » Physicienne adjointe en volcanologie, enseignante, directrice adjointe de l’Observatoire volcanologique et sismologique de Guadeloupe de 2018 à 2021… Et même éditrice ! Cette année, Séverine Moune co-édite en effet une édition spéciale d’un magazine de renommée internationale, « Women in Science : Volcanology », pour montrer tout ce que les femmes apportent à la science. « Parcourir le monde et être scientifique quand on est mère de deux enfants est loin d’être évident tous les jours », concède‑t‑elle. « Mais je suis ravie de montrer que mon métier est compatible avec une vie de famille. Le fait d’être une femme n’a jamais été une barrière pour poursuivre mon chemin universitaire et mon parcours professionnel. »

  • Femmes Scientifiques à l’occasion des JIFFS 2022

    Femmes Scientifiques à l’occasion des JIFFS 2022 7 février 2022 30 mars 2022 Toulouse et environs L’UNESCO a déclaré le 11 février la Journée Internationale des Femmes et des Filles de Science. Les Chemins Buissonniers, avec Femmes & Sciences, organisent des événements. Rencontres avec des élèves et expositions en février et mars Des chercheuses de l’association Femmes & Sciences, partenaire de cette manifestation, iront tout au long des mois de février et mars à la rencontre d’élèves de CM2 du bassin toulousain pour leur présenter leur parcours, leur métier et les encourager à embrasser des carrières scientifiques. Le tout public ne sera pas oublié puisque leur seront proposé des expositions mettant en lumière des femmes invisibilisées qui ont marqué - et marquent encore - le monde de la recherche de leur empreinte. Soirée le mercredi 9 février à 20h00 Une soirée évènement organisée le mercredi 9 février au Phare de Tournefeuille permettra d’échanger par l’entremise de la pièce de théâtre Objectif Prix Nobel et d’une conférence sur le Mentorat avec Julie Batut notamment ou comment accompagner les femmes dans leur réussite en science. Programme complet en pdf Informations sur le site des Chemins Buissonniers © Les Chemins Buissonniers < Précédent Voir tout l'agenda Suivant >

  • Deux chercheuses membres de l'association rencontrent des élèves de première

    Deux chercheuses membres de l'association rencontrent des élèves de première 14 mars 2023 Brest Animation scolaire à destination d’élèves de 1ères du lycée Amiral Ronarc’h de Brest Les chercheuses Gaëlle Friocourt et Cécile Voisset du groupe PRiME (INSERM) donnent rendez-vous aux lycéens et lycéennes brestois pour en apprendre plus sur le fonctionnement du cerveau. © Gaëlle Friocourt < Précédent Voir tout l'agenda Suivant >

  • Véronique Genevois Gomendy

    © Vincent Moncorgé Photothèque CNRS Association Femmes & Sciences Véronique Genevois Gomendy Pédologue cartographe « Ce travail est crucial […] dans le cadre du changement climatique. » Véronique Genevois Gomendy est spécialiste de l’étude de la répartition des sols au sein des paysages. Elle collabore avec l’Université Clermont Auvergne pour transmettre aux étudiantes et étudiants les bases de la pédologie et apporte son expertise à diverses institutions de recherche, comme VetAgro Sup, l’INRAE, l’Institut Français de la Vigne et du Vin ou le Parc des Volcans d’Auvergne. Elle est convaincue qu’une meilleure connaissance des sols est une des clés pour relever le défi climatique. Certaines ont la tête dans les nuages et regardent l’horizon, Véronique Genevois Gomendy, elle, l’a plutôt dans la terre. Elle sonde les mystères qui se trouvent sous nos pieds. Son objet d’étude, la pédologie, a obtenu le statut de discipline rare en 2023. Le nombre de spécialistes qui enseignent cette matière dans les universités françaises se compte sur les doigts d’un pied. La scientifique mesure sa chance : elle a été formée par des pédologues à une époque où existait encore un centre CNRS de Pédologie Biologique, à l’Université de Lorraine. Cette passion insolite est née d’un concours de circonstances. Attirée par l’archéologie, elle comprend dès son premier stage que ce ne sont pas les ruines qui l’intéressent, mais bien les couches de sols qui racontent une histoire plus ancienne, vieille de milliers voire de millions d’années ! Elle se passionne pour tous les témoins du passé mais également pour les plantes, minéraux, volcans. Ce que la pédologue aime par-dessus tout, c’est se confronter à la réalité, parcourir le territoire auvergnat en creusant des trous, sa tarière à la main ainsi qu’elle pose sur la photo. Telle une enquêtrice, elle sonde le terrain à la recherche d’indices qui lui permettront de comprendre comment s’organisent les sols en fonction de la géologie, du climat, de la géomorphologie… et ainsi de proposer des cartes. Associés à des analyses en laboratoire, ses travaux permettent aux équipes de recherche et aux acteurs et actrices du territoire de comprendre la capacité des sols à produire et à retenir l’eau, et à être source de biodiversité. La première fois qu’elle a ausculté une terre, Véronique Genevois Gomendy s’en souvient comme si c’était hier. C’était à Avignon, elle était étudiante en master de recherche et devait explorer les effets des feux de forêt sur les sols. Elle a trouvé sa voie : cap sur la Brie et ses plaines cultivées. Là, elle entame une thèse de doctorat sur l’évolution des propriétés physiques et hydriques des sols, c’est-à-dire la circulation et le stockage de l’eau en lien avec la structure des sols. En 1999, elle décide de s’ancrer dans les volcans du Cantal. On se soucie peu du sol à l’époque, les perspectives professionnelles sont maigres. Qu’à cela ne tienne : la scientifique décide de monter un cabinet d’études des sols et de l’environnement et répond à des appels d’offres et des demandes d’expertises, tout en élevant ses deux enfants. Dix ans plus tard, l’époque est à la prise de conscience : on commence (enfin !) à se soucier des conséquences du dérèglement climatique. Les espaces naturels doivent être davantage documentés et l’expertise de la pédologue-cartographe est sollicitée en 2013. Elle prend la tête du programme « Sols et Territoires d’Auvergne » lancé par VetAgro Sup, dont l’objectif est la création d’une carte des sols de la région. De cette initiative naissent les premières cartes des grands types de sols présents sur les départements du Cantal, du Puy-de-Dôme et de la Haute-Loire. « Ce travail est crucial », explique-t-elle avec passion, « car dans le cadre du changement climatique, des problématiques de sécurité alimentaire et de gestion de la ressource en eau, la connaissance spatialisée des sols est une des clés à prendre en compte pour optimiser leurs usages, adapter les pratiques en agriculture, construire des politiques d’utilisation des territoires raisonnées et raisonnables. »

  • F&S participe à “Femmes dans la recherche et recherches sur les femmes”

    F&S participe à “Femmes dans la recherche et recherches sur les femmes” 6 mars 2023 Grand Amphitéâtre de la Sorbonne Femmes & Sciences interviendra au cours de cette journée de conférences organisée par la Ville de Paris. Afin de mettre en lumière les « Femmes dans la recherche et recherches sur les femmes », une grande journée de conférences aura lieu le lundi 6 mars 2023 au sein du grand amphithéâtre de la Sorbonne, 47 rue des Écoles, de 10h à 18h. Femmes & Sciences y participera. Cinq grands thèmes seront instruits par de grandes expertes : - Émergence et débats des études de genre en France (Florence Rochefort et Marie-Cécile Naves) - Recherches en santé des femmes (Armelle Andro et Catherine Vidal) - Genre et travail (Rachel Silvera) - Mobilisations sociales et de la recherche contre les violences faites aux femmes (Christelle Taraud et Bibia Pavard) - Place des femmes dans la recherche hier et aujourd’hui (Nathalie Pigeard-Micaud, Sylvaine Turck-Chieze, Monique Dental, Margot Nouail). En savoir plus sur l'évènement : ici < Précédent Voir tout l'agenda Suivant >

  • Alice Guionnet

    © Vincent Moncorgé Photothèque CNRS Association Femmes & Sciences Alice Guionnet Mathématicienne "Double six pour Alice" Alice Guionnet est directrice de recherche CNRS dans l’Unité de mathématiques pures et appliquées de l'ENS de Lyon (UMPA, ENS de Lyon / CNRS) qu’elle dirige depuis 2016. Grâce à ses résultats significatifs obtenus dans le domaine des matrices aléatoires, elle devient la première femme à décrocher le prix Loeve en 2009, la plus prestigieuse récompense internationale dans le domaine des probabilités. L’année suivante, elle se voit décerner la médaille d’argent du CNRS et en 2018 la Médaille Blaise Pascal de l’académie européenne des sciences. Depuis 2017, elle est élue membre de l’Académie des sciences pour la section Mathématiques. Alice Guionnet est mathématicienne, considérée par ses pairs comme une probabiliste influente, pour son rôle moteur et inspirant dans le domaine des matrices aléatoires. « Tout ce que l'on ne connaît pas, tout ce qui est trop compliqué à calculer, on va le modéliser par un événement aléatoire, par des probabilités. J'ai choisi ce domaine, car je trouvais que c'était une spécialité des mathématiques qui était présente dans nombre de sciences, aussi bien en physique qu'en finances, en biologie qu’en médecine. » Chercheuse épanouie en mathématiques, Alice Guionnet mène une vie créatrice et passionnante. « J’aime la liberté qu’offre le métier de chercheuse. Elle est d’autant plus grande que je suis au CNRS. Le privé ne m'a pas spécialement tentée. J'ai été professeure au MIT, et là aussi, c'était très gratifiant. » Avec un père ingénieur polytechnicien et une mère urbaniste, Alice Guionnet envisage d’abord de devenir ingénieure, pourquoi pas en intégrant une grande école. Finalement elle entre à l'École normale supérieure de la rue d’Ulm et se découvre une véritable passion pour les mathématiques. Une passion qui ne l’a pas quittée. Aujourd’hui, elle cherche à décrire le comportement global de systèmes de grande dimension, souvent issus de la physique. « Par exemple, si l'on essaie de paver un hexagone avec du carrelage en forme de losanges : quel motif va émerger si l'hexagone est très grand et que l'on a, par conséquent, beaucoup de losanges ? Une question bien compliquée – puisqu'il existe de nombreuses façons de réaliser ce carrelage – qui est, par là même, aléatoire ! » Alice Guionnet est une femme qui maîtrise sa discipline, pourtant elle remarque que « quand on regarde les exposés, les garçons sont toujours très sûrs d'eux, ils peuvent même raconter des choses qu'ils ne connaissent pas de façon très assurée. Une fille en général va beaucoup plus bosser, et doutera beaucoup plus d'elle. ». Elle se souvient de cette fois où, à l'issue d'un discours lors d'une remise de diplôme, elle s'était étonnée de la disparité des femmes dans les mathématiques. Suite à ce commentaire, elle avait reçu des messages électroniques de jeunes filles qui la remerciaient. Elles y évoquaient leur malaise, le regard des autres et même le poids familial. « Moi-même, jamais je n'aurais pensé que je serais là où je suis aujourd'hui dans le monde des mathématiques. J'avais toujours pensé qu'il y aurait plus professeur Tournesol que moi. Et me voici aujourd'hui un peu au top des professeurs Tournesol… » Son domaine, en quelques mots : Les travaux d'Alice Guionnet étudient des problèmes issus de la mécanique statistique, ou plus généralement des questions où un grand nombre de variables aléatoires interviennent. Par exemple, une représentation microscopique simple permet de comprendre le phénomène de vieillissement, autrement dit comment l'évolution de certaines propriétés des matériaux dépendent de leur passé. Elle est également reconnue pour ses travaux fondamentaux sur les matrices aléatoires (grands tableaux de nombres aléatoires). Celles-ci apparaissent aussi bien en statistique qu’en théorie des nombres ou des algèbres d’opérateurs.

  • La Science se livre 92 : Femmes & Sciences du 1er au 15 Février 2025

    La Science se livre 92 : Femmes & Sciences du 1er au 15 Février 2025 1 février 2025 15 février 2025 Département 92 Hauts-de-Seine Cette année 2025, le département 92 consacre sa 29ème édition de la Science se livre à la thématique Femmes & Sciences dans tous les lieux publics du département Femmes & Sciences est partenaire du département des Hauts de Seine depuis plus de 10 ans en tant que membre du jury qui désigne un livre scientifique pour adulte et un pour adolescent lors de la manifestation La Science se livre . L'attribution de ces prix est suivie d'un mois de Février dédié à des activités scientifiques en médiathèques, bibliothèques, mairies, établissements scolaires... Cette année 2025, la thématique choisie est Femmes & Sciences et donc notre association est particulièrement sollicitée pour bâtir un programme de qualité partout dans ce département. Nous sommes plus de 14 de notre association à proposer des conférences, témoignages, pièce de théatre, rencontres avec les collégiens dans différentes villes de ce département. Le programme est très riche et en partie à découvrir sur le site du département: https://www.hauts-de-seine.fr/lascienceselivre . © Hauts-de-Seine < Précédent Voir tout l'agenda Suivant >

  • Les femmes scientifiques sortent de l’ombre

    Les femmes scientifiques sortent de l’ombre 8 mars 2021 9 avril 2021 Occitanie Ouest Le 8 mars et tout au long du mois, des évènements mettent en lumière les femmes scientifiques, leurs métiers, leurs recherches. 8 mars - 14h Table ronde « Vers une égalité Femme/ Homme en IA : outils et dispositifs » Lien vers la table ronde 9 mars – 16h Webinaire « Intelligence artificielle, les femmes aussi » Lien vers l’inscription Du 11 au 14 mars Éditathon sur le thème : « Femmes de l'intelligence artificielle VS femmes géologues » Lien vers l’évènement Du 2 mars au 10 avril La commune de Mondonville accueillera dans sa médiathèque une exposition sur « L’effet Matilda ». Du 1er mars au 2 avril Le siège de la MGEN Haute-Garonne accueillera l’exposition La science taille XX elles . Du 1er au 31 mars À l’initiative de Toulouse métropole, une exposition de 250 portraits nommée Femmes inspirantes, femmes remarquables sera présentée sur des grilles de jardins publics et bâtiments municipaux. Femmes & Sciences est partenaire de ces évènements qui impliquent le Quai des Savoirs, le CNRS Occitanie Ouest, ANITI (Artificial and natural intelligence Toulouse Institute), Aérospace Valley, la Casemate de Grenoble, le Club de la presse Occitanie, Toulouse is AI, l’Université Fédérale de Toulouse, Wikimédia France, Maths en Scène. Des programmes plus détaillés sont disponibles ici et ici . © Sarah Krichen WMFr < Précédent Voir tout l'agenda Suivant >

  • Trois journées « Sciences, un Métier de Femmes » dans le Grand Est

    Trois journées « Sciences, un Métier de Femmes » dans le Grand Est 27 février 2025 4 mars 2025 Nancy, Strasbourg et Mulhouse Le succès de la journée "Sciences, un métier de femmes" du 15 mars 2024 a motivé les adhérentes de Femmes & Sciences Grand Est à élargir le champ d'action de cette journée. En 2025, trois nouveaux évènements seront organisés par l’association Femmes & Sciences Grand-Est, en partenariat avec IESF-ARISAL et les universités locales : l'Université de Lorraine, l'Université de Strasbourg et l’Université de Haute Alsace. Ainsi, plus de 540 lycéennes issues de 34 lycées du Grand Est participeront à une journée « Sciences, un métier de femmes » : - le 27 février à Nancy (lycées lorrains - à la FST de Vandœuvre-lès-Nancy - piloté par Emmanuelle Bignon, F&S, CR CNRS au LPCT), - le 3 mars à Strasbourg (lycées du Bas-Rhin - à l'UFR de Maths/Info sur le campus de l'Esplanade - piloté par Véronique Pierron-Bohnes, F&S, DR CNRS émérite à l'IPCMS), - le 4 mars à Mulhouse (lycées du Haut-Rhin - à la FST de l'UHA sur le campus de l'Illberg - piloté par Nicole Bomo, F&S, Présidente IESF Alsace, ingénieure retraitée d'EDF) - voir https://www.femmesetsciences.fr/grand-est-sciences-un-metier-de-femmes. Lauraline Feltz I https://www.lauraline.net/ < Précédent Voir tout l'agenda Suivant >

  • Clémentine Prieur

    © Vincent Moncorgé Photothèque CNRS Association Femmes & Sciences Clémentine Prieur Mathématicienne "Je n’ai jamais douté que les femmes aient un rôle à jouer en Science. Il faut dire qu’avec une grand-mère agrégée en physique et une mère enseignante-chercheuse en mathématiques, je n’avais aucune raison d’en douter. Mais tout le monde n’a pas cette chance. Au contact de mes enfants et de leurs amis, je ressens un manque de confiance plus important chez les jeunes femmes lors du choix de leur orientation, notamment vers les filières scientifiques. C’est pourquoi j’ai envie de trouver du temps dans ma vie très active pour témoigner que la Science est un domaine dans lequel les femmes tout autant que les hommes peuvent exercer leur créativité." Clémentine Prieur est professeure au Laboratoire Jean Kuntzmann (LJK - CNRS / Inria / UGA - Grenoble INP-UGA). Spécialisée dans les probabilités et la statistique, elle oriente ses recherches sur les données et modèles numériques. Un Master, l’agrégation et une thèse de maths en poche, Clémentine Prieur obtient un premier poste d’enseignante-chercheuse à Toulouse. Six années et trois enfants plus tard, elle décroche à 32 ans un poste de professeure à l’Université Grenoble Alpes. Les maths ont toujours été un coup de cœur. Déjà en 6ème, dans la rubrique “que voulez-vous faire plus tard ?”, elle écrit “maître de conférences en maths ”. C’est le métier de ses parents. Elle aime aller dans leur bureau, sentir l’odeur de la craie ou scruter les équations au tableau. Plus tard, elle veut prendre ses distances par rapport à ses parents algébristes et à son fiancé qui s’oriente vers l’analyse et le contrôle. “Alea jacta est - les dés sont jetés”, pour elle, ce sera probabilités et statistique ! Au début, elle est attirée par le côté abstrait des maths. Elle a plaisir à démontrer des théorèmes. Puis elle découvre qu’on peut aussi utiliser les maths pour extraire de l’information des données. Clémentine Prieur apprécie la diversité de son métier. Elle peut passer du temps seule devant un calcul ou à rédiger un article de recherche ou bien enseigner à des étudiants. Elle leur transmet un savoir et les sensibilise aux enjeux de la statistique dans de nombreux domaines comme la climatologie ou la santé. Elle parcourt également le globe pour présenter ses travaux de recherche et rencontrer des chercheurs de différents pays ou continents. Elle trouve cela très riche du point de vue de la science, mais aussi culturellement. Et puis, elle aime l’encadrement doctoral : accompagner un jeune de son stage de Master à la fin de sa thèse, le voir se transformer progressivement d’étudiant en chercheur.

  • Jihane Maalmi

    © Vincent Moncorgé Photothèque CNRS Association Femmes & Sciences Jihane Maalmi Ingénieure de recherche en électronique "Je ne voyage jamais sans ma carte" Jihane Maalmi est ingénieure de recherche en électronique au CNRS. Elle travaille au Laboratoire de physique des 2 infinis Irène Joliot-Curie (IJCLab - CNRS/Université Paris-Saclay). Fille d’enseignants dans le secondaire et le supérieur, Jihane Maalmi a grandi avec l’amour des mathématiques. Elle passe son enfance au Maroc à Casablanca, puis obtient son baccalauréat au lycée français de Rome. Elle part ensuite en classes préparatoires à Paris et intègre Supélec où elle découvre la richesse du métier d’ingénieur. Elle entre en 2005 au service d’Aéronomie de Meudon (INSU) pour travailler, en coopération avec le CNES, à la construction du satellite Picard dédié à l’observation du soleil. Elle se perfectionne alors en électronique numérique et dans les circuits programmables et découvre le monde de la recherche scientifique. En 2007, elle intègre le CNRS en tant qu’ingénieure de recherche au Laboratoire de l’accélérateur linéaire à Orsay. Elle découvre un nouveau domaine de la physique : la physique des particules, où la technique joue un rôle majeur. Le cœur de cette communauté mondiale est localisé au CERN à Genève auprès du LHC qui est le plus grand accélérateur de particules du monde. Au quotidien, Jihane Maalmi développe des cartes électroniques et des logiciels qui permettent aux physiciens de contrôler les systèmes d’acquisition et d’exploiter les données recueillies par les détecteurs de particules. Ces détecteurs sont des objets extrêmement complexes, pouvant atteindre parfois la taille d’un immeuble, qui utilisent des technologies de pointe nécessitant en permanence de nouveaux développements techniques. Armée d’une sonde d’oscilloscope et d’un pouvoir aiguisé de déduction, Jihane Maalmi peut passer de longues journées à « débugger » les problèmes subtils que peut engendrer l’électronique ! Tous les projets sur lesquels elle est engagée sont des projets internationaux, où elle est en interaction permanente avec ses collègues ingénieurs et physiciens français et étrangers, ce qui l’amène à voyager à travers le monde. Elle présente régulièrement ses travaux dans des conférences et collabore avec l’industrie pour leur valorisation à travers des partenariats et des cessions de licence.

  • Formation INP CNRS pour ingénieures, techniciennes et chercheuses

    Formation INP CNRS pour ingénieures, techniciennes et chercheuses 18 juin 2023 L'institut de physique du CNRS propose la formation "accompagner le parcours des femmes" dans les laboratoires de physique du CNRS L'institut de physique du CNRS et plus généralement la direction de l’organisme attachent une haute importance à l'épanouissement des femmes dans leurs parcours professionnels au sein de l'établissement. Parmi les mesures d’accompagnement pour une meilleure parité dans les laboratoires de physique, l’INP, en collaboration avec le service mutualisé de formation d’Ile de France (IFSeM), propose une formation spécifique « accompagner le parcours des femmes dans les laboratoires de physique du CNRS » pour les ingénieures, techniciennes et chercheuses. Cette année, cette formation aura lieu au domaine Saint-Paul à Saint-Rémy-lès-Chevreuse sur 3 jours en présentiel, divisés en deux périodes permettant un retour d’expérience. Les deux premiers jours seront les 19 et 20 juin 2023 , et le troisième jour (retour d’expérience) le 9 novembre 2023. L’ouverture des inscriptions se fera courant mars sur le site SYGEFOR où le programme détaillé sera précisé. NA < Précédent Voir tout l'agenda Suivant >

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