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- Wassila Dali Ali
© Vincent Moncorgé Photothèque CNRS Association Femmes & Sciences Wassila Dali Ali Physicienne "Tendre un miroir aux étoiles" Wassila Dali-Ali est post-doctorante au Centre de recherche astrophysique de Lyon (CRAL, ENS de Lyon / Lyon1 / CNRS) qu’elle a rejoint en 2018 après des études en sciences nucléaires à Alger suivies d’un doctorat en astronomie à l'université de Nice sur la modélisation de la turbulence atmosphérique et plusieurs post-doctorats dans l'instrumentation pour l'astronomie. L'astronomie fait rêver les enfants, elle tend un même miroir aux filles et aux garçons. Wassila Dali-Ali a eu cette chance de vivre à Biskra, aux portes du Sahara algérien. Passionnée d'astronomie, elle voulait comprendre tout ce qui se passe dans le ciel du désert. « Mes parents y habitent toujours, dit-elle. Dans le désert, dans les oasis, on dort sur les terrasses, à la belle étoile toutes les nuits d'été. Petits, on s'amusait à compter les étoiles filantes et les satellites. » Aujourd’hui Wassila Dali-Ali est devenue spécialiste de l’instrumentation et travaille sur une nouvelle méthode utilisée en Optique Adaptative (OA), technique qui a conduit à des avancées spectaculaires telles que l'obtention d'images directes d'exoplanètes, la cartographie du sol de Titan ou encore l'étude de sources extra-galactiques... une technologie dont tous les futurs télescopes géants type E-ELT (European Extremely Large Telescope) seront équipés. « La principale limitation de nos instruments n'est plus la dimension physique des miroirs, mais l'atmosphère. Les astronomes ont adopté cette technique qui permet, en temps réel, de corriger les déformations introduites par l'atmosphère sur les images. Un miroir déformable les compense le plus exactement possible en se déformant sous l'action d'actuateurs. » Qu’il s’agisse de conception, de tests de composants ou de modélisation, cette technologie est expérimentée concrètement par Wassila Dali-Ali, dans l'équipe du CRAL à Saint-Genis-Laval. Et puisque l’on parle de miroirs, qu’en est-il du plafond de verre ? D’où provient cette difficulté des femmes à accéder aux postes supérieurs ? « C'est hélas par manque de confiance en elles-mêmes. C'est aussi une question d'honnêteté, les femmes n'ont pas peur de dire je ne suis pas sûre d'y arriver, je ne le sens pas, alors que les hommes ne le font pas, il y a une sorte d'hypocrisie. Il me semble que dans le milieu de la recherche, les problèmes auxquels peuvent être confrontées les femmes sont moins fréquents que dans d’autres métiers. Mais les femmes, subissant aussi le plafond de verre, sont moins présentes dans les postes de direction. » Cependant « avec les moyens de communication, il y a aujourd'hui plus de flexibilité dans les plannings, ce qui rend la vie plus facile pour une femme ou une mère. Il faut que la science s'adapte. » C’est donc avec plaisir que Wassila Dali-Ali se rend tous les matins à son travail pour tendre un miroir vers le ciel et revivre chaque jour un rêve d'enfance. Son domaine, en quelques mots : L'Optique Adaptative (OA), une technique qui révolutionne l'astronomie d'aujourd'hui, étudie les limitations optiques des instruments et propose des méthodes pour s'en affranchir. Wassila Dali-Ali, physicienne de formation, s'est spécialisée dans l'étude de la turbulence atmosphérique et ses effets sur la qualité des observations en astronomie. Elle a rejoint le CRAL, comme post-doctorante, pour travailler sur une des techniques de l'OA adaptée aux grands télescopes de type VLT et E-ELT.
- Aoife Bharucha
© Vincent Moncorgé Photothèque CNRS Association Femmes & Sciences Aoife Bharucha Physicienne « Toucher l’intouchable, saisir l’insaisissable » Aoife Bharucha est chargée de recherche CNRS au Centre de physique théorique de Marseille [1]. Elle étudie les éléments fondamentaux de l’Univers et leurs interactions. Aoife Bharucha a fondé un groupement de recherche du CNRS, rassemblant une centaine de chercheurs, qui vise à sonder la nouvelle physique en travaillant à la frontière d’intensité. Aoife Bharucha a ressenti très tôt une vocation pour la physique. « Vers l’âge de 16 ans, j’ai trouvé une bande dessinée sur la relativité à une exposition de mon lycée et je me suis dit que c’était la chose la plus cool que j’avais jamais vue ! À partir de ce jour-là, j’ai décidé de devenir physicienne. » Aujourd’hui, le travail d’Aoife Bharucha vise à comprendre un des phénomènes fondamentaux de la matière qui est encore inexpliqué par le modèle standard de la physique : la matière noire. En effet, la matière noire interagit très rarement avec la matière normale, ce qui la rend très difficile à détecter. Pour expliquer cette matière noire, les recherches d’Aoife Bharucha ont pour but de construire des modèles avec des nouvelles particules, et de calculer comment ces particules pourraient être détectées lors d’expériences qui se déroulent en partie au CERN, basé à Genève. Après avoir quitté Londres pour Mumbai, en Inde, avec sa famille à l’âge de 12 ans, puis étudié en Angleterre et vécu en Allemagne, Aoife Bharucha travaille aujourd’hui au quotidien avec des équipes de recherche en France, en Allemagne, en Inde et au Brésil. Elle collabore avec des expérimentateurs afin de s’assurer qu’elle interprète correctement les résultats des expériences, car « [son] travail vise à résoudre des questions sans réponse ». « Le très faible pourcentage de femmes en physique théorique est pour moi une conséquence des préjugés de la société. Il faut que cela change et combattre les préjugés sexistes dès l’école primaire ». Aoife Bharucha aime partager son parcours et son expérience auprès des jeunes et participe régulièrement à des animations, des ateliers, des cafés scientifiques et des conférences. [1] – CPT (Aix-Marseille Université/CNRS/Université de Toulon)
- Yanxia Hou-Broutin
© Vincent Moncorgé Photothèque CNRS Association Femmes & Sciences Yanxia Hou-Broutin Chimiste "Quand je regarde derrière moi, je me dis que tout est possible si on suit ses rêves. En tant que chercheuse, il est essentiel pour moi de partager mon parcours et mon métier avec la jeune génération. C’est pourquoi je suis très impliquée dans la diffusion de la culture scientifique en participant à la Fête de la science ou à des émissions radio. Depuis 4 ans, j’interviens et j’accueille plus de 200 élèves dans le cadre de “Affiche ta science” et “Scientifique, toi aussi”. En tant qu’ambassadrice de l’exposition “La Science taille XX elles”, j’aimerais transmettre ma passion pour les sciences et pour mon métier en particulier, et ainsi inciter les jeunes, notamment les jeunes filles, à s’orienter vers des carrières scientifiques." Yanxia Hou-Broutin est chargée de recherche CNRS au laboratoire Systèmes moléculaires et nano matériaux pour l’énergie et la santé (SyMMES - CEA / CNRS / UGA). Elle est spécialisée en nez électroniques et biocapteurs. Depuis l’enfance, Yanxia Hou-Broutin rêve de devenir un jour une scientifique car elle est fascinée par les sciences, la technologie et surtout par leurs impacts sur notre vie quotidienne. Elle se dirige donc naturellement vers les sciences fondamentales et appliquées. Pour réaliser son rêve, elle suit un parcours international : un master en chimie en Chine puis une thèse à Lyon, un premier post-doctorat en Californie aux États-Unis et un deuxième au CEA-Grenoble. Après quoi, elle devient chercheuse à Grenoble, au laboratoire SyMMES. Depuis sa thèse, Yanxia Hou-Broutin s’intéresse aux odeurs. En effet, celles-ci jouent un rôle essentiel dans notre vie, mais les mesurer reste encore un grand challenge scientifique et technologique. Aujourd’hui, elle se consacre à relever ce défi en développant un nez optoélectronique basé sur des approches biomimétiques. Ce dispositif, capable de visualiser les empreintes digitales des odeurs, est dédié à leur analyse, notamment pour la surveillance de la pollution olfactive, le contrôle qualité des matières premières ou des produits finaux, et le diagnostic des maladies. Le nez optoélectronique qu’elle développe est basé sur des matériaux sensibles biomimétiques couplés à un système de détection optique. À partir de ses travaux innovants, Yanxia Hou-Broutin participe, en tant que co-fondatrice, à la création d’une start-up pour miniaturiser le dispositif. Aujourd’hui, elle est très fière que sa recherche fondamentale ait pu aboutir à un nouvel outil analytique qui sera utile pour notre vie quotidienne.
- Claire Maiza
© Vincent Moncorgé Photothèque CNRS Association Femmes & Sciences Claire Maiza Informaticienne "Au travers de ma participation à “La Science taille XX elles”, j’espère avoir l’occasion d’expliquer ce qu’est mon métier à toutes celles et ceux qui grandissent dans un environnement éloigné du système universitaire. Je suis ravie, aussi, de montrer que mon métier est totalement compatible avec une vie de famille et que le fait d’être une femme n’a jamais été une barrière pour poursuivre mon chemin universitaire et mon parcours professionnel. Ce que j’ai appris de mon expérience : il faut apprendre à prendre le temps !" Claire Maiza est maîtresse de conférence Grenoble INP-UGA au laboratoire Verimag (CNRS/UGA - Grenoble INP-UGA). Au sein de l’équipe “SharedResources” (ressources partagées) qu’elle copilote, ses recherches concernent la vérification temporelle des systèmes critiques. Claire Maiza grandit loin de toute université, dans la campagne aveyronnaise. Après le lycée, elle se destine à des études de mathématiques,« prof de maths » étant le seul métier qu’elle connaisse dans cette discipline. À l’université, elle découvre l’informatique et l’aspect ludique de sa logique. Elle continue donc dans cette voie : licence, master, thèse, à l’université de Toulouse. Après sa thèse, elle part deux ans en Allemagne avant d’obtenir son poste à Grenoble. En gardant le cap sur ce qui lui plait, et sans idée de là où cela la mènera, elle arrive au bout du parcours universitaire et à un métier passionnant à deux facettes : l’enseignement et la recherche. À l’aide de modèles mathématiques, Claire Maiza vérifie que l’exécution des programmes dans les systèmes critiques, c’est-à-dire ceux où une erreur pourrait entraîner un danger pour l’homme (transport, énergie, médical, etc.), se déroule correctement. En particulier, elle cherche à garantir que les programmes sont exécutés « dans les temps », par exemple pour la sortie d’un train d’atterrissage. Dans son quotidien, ce qui lui plaît tout particulièrement c’est de continuer à nourrir sa curiosité scientifique au travers de ses recherches, des conférences et aussi de l’enseignement. Elle apprécie également de travailler en groupe, que ce soit avec ses collègues de Grenoble ou d’autres universités françaises mais aussi de plusieurs universités à l’international (Belgique, Royaume-Uni, Allemagne, Espagne, Suède, etc.).
- "Femmes Ingénieurs" s'appelle maintenant "Femmes Ingénieures" avec un "e"
"Femmes Ingénieurs" s'appelle maintenant "Femmes Ingénieures" avec un "e" © FI L’Association Femmes Ingénieures avec laquelle F&S collabore depuis longtemps se nomme maintenant Femmes Ingénieures avec un « e ». Un petit « E » mais une grande avancée dans la mixité des métiers d’ingénieur.e.s. Ce 8 mars 2021, jour de la journée des droits des femmes et pendant les Journées Nationales de l’Ingénieur.e, Femmes Ingénieurs a changé son nom, pour devenir : Femmes Ingénieures. En effet, en 2019, l’Académie française a officiellement féminisé certains noms de métiers comme : professeure, cheffe et ingénieure. L’association Femmes Ingénieures a la conviction que l'égalité réelle est source de richesse. C’est pourquoi elle œuvre pour obtenir la mixité et l’égalité dans les faits et pour qu’elles puissent être nommées pour ce qu’elles sont : des ingénieures. En savoir plus : https://www.femmes-ingenieures.org < Précédent Voir toutes les actualités Suivant >
- Femmes En Tête 2022 – Portrait de Anne Charmantier
Femmes En Tête 2022 – Portrait de Anne Charmantier © Collège des Sociétés Savantes Académiques de France Des portraits à l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes A l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, le Collège des Sociétés Savantes Académiques de France publie une série de 10 portraits de femmes scientifiques françaises. Parmi elles, Dr Anne Charmantier, adhérente Femmes & Sciences, directrice de recherche au CNRS en écologie évolutive au Centre d’Ecologie Evolutive et Fonctionnelle à Montpellier. Dans ce portrait, sous forme d’entretien, Anne Charmantier aborde son parcours influencé par son lien fort avec la nature, ses recherches sur l’adaptation des oiseaux au changement climatique et à l’urbanisation et son approche collaborative de la recherche. Elle parle aussi de l’égalité Femmes-Hommes dans son domaine, et du programme pionnier de mentorat de Montpellier créé en 2015 par Dr May Morris, et qui accompagne aujourd’hui plus de 60 étudiantes. Voir le portrait : https://societes-savantes.fr/femmes-en-tete-2022-anne-charmantier/ < Précédent Voir toutes les actualités Suivant >
- La Science taille XX elles au Lycée Berges de Seyssinet-Pariset
La Science taille XX elles au Lycée Berges de Seyssinet-Pariset © Vincent Moncorgé Les 21 panneaux du volet grenoblois de La Science taille XX elles seront présents au lycée Berges de Seyssinet-Pariset du lundi 28 février au 15 mars. Les 21 panneaux du volet grenoblois de La Science taille XX elles seront présents au lycée Berges de Seyssinet-Pariset du lundi 28 février au 15 mars. Le mardi 8 mars, une matinée sur « les femmes en sciences » est organisée pour deux classes de seconde. L’ouverture de la matinée sera faite par Madame Henry (directrice académique des services de l'éducation nationale de l'Isère) et le préfet de l'Isère. Cette introduction sera suivie d’un court exposé de Jacqueline Etay (Parité Science et Femmes & Sciences) consacré aux filles dans les sciences. Suivra une séance témoignage/discussions à laquelle, aux côté d’adhérentes de Parité Science, participeront trois ambassadrices de la Science taille XX elles : Isabelle Billard, Claire Maiza et Laëtitia Rapenne. En savoir plus sur l'exposition La science taille XXelles : https://www.femmesetsciences.fr/la-science-taille-xx-elles-france < Précédent Voir toutes les actualités Suivant >
- Région Occitanie : 1ère Région à conditionner une subvention à la parité !
Région Occitanie : 1ère Région à conditionner une subvention à la parité ! L'appel à projets "Manifestations scientifiques 2022" de la Région Occitanie conditionne les subventions à un engagement à prévoir la parité à tous niveaux. L'appel à projets "Manifestations scientifiques 2022 " de la Région Occitanie a été rédigé après une concertation de plusieurs membres de Femmes & Sciences avec Bertrand Monthubert, Conseiller Régional délégué à l'enseignement supérieur et à la recherche de la Région Occitanie, membre des commissions Enseignement supérieur, Recherche et Innovation et Égalité femme-homme de la Région, ainsi que représentant de Régions de France au Haut Conseil à l'Egalité Femmes-Hommes, et les membres des services de la Région concernés. La région Occitanie est la première à notre connaissance à conditionner une subvention à un engagement à prévoir la parité à tous niveaux (comité scientifique, comité d'organisation, intervenant·es, président·es de séances). Elle ne se contente pas de parler en faveur de l'égalité femmes-hommes mais elle agit, à tous niveaux, en particulier sur le nerf de la guerre, les subventions. A quand la même démarche dans les autres régions ? En savoir plus < Précédent Voir toutes les actualités Suivant >
- Nele Claes
© Vincent Moncorgé Photothèque CNRS Association Femmes & Sciences Nele Claes Postdoctorante en psychologie sociale « Même ma première dissertation, lorsque j’avais seize ans, portait sur les inégalités sociales à l’école ! » Nele Claes est postdoctorante au Laboratoire de Psychologie Sociale et Cognitive (UMR 6024, CNRS/UCA) à l’Université Clermont Auvergne. Elle y explore une thématique qui l’interpelle depuis l’enfance : les origines et les effets des inégalités sociales. Pas un jour ne passe sans que Nele Claes s’interroge sur les inégalités sociales. Elle s’en étonnerait presque : en se remémorant son parcours, elle réalise que sa curiosité l’a toujours ramenée à la question des différences socio-économiques, leurs origines et leurs conséquences. « Même ma première dissertation, lorsque j’avais seize ans, portait sur les inégalités sociales à l’école ! » se souvient-elle avec amusement. À l’époque, elle vit à Bruxelles, où elle grandit entre des terrains de foot (souvent improvisés) et une coopérative socio-culturelle, à servir de petite main pour toutes les activités : ciné-club, école des devoirs ou débats politiques. Sensibilisée aux différences sociales depuis son plus jeune âge, le choix au lycée d’une orientation en sciences sociales est une évidence. En 2013, Nele Claes se réoriente vers des études de psychologie après une année d’étude en sciences politiques. Ses petits boulots étudiants, en lien avec les inégalités, lui permettent aussi de mettre un pied dans le monde de la recherche. Elle exerce en tant que tutrice dans des écoles en réseau d’éducation prioritaire (REP), et en tant qu’assistante de recherche. Après cinq années d’études et un diplôme de psychologie sociale et interculturelle en poche, elle arrive en France pour faire de la thématique qui lui est chère le cœur de son métier. Son aventure débute à Chambéry, à l’Université Savoie Mont Blanc, où elle entreprend une thèse en psychologie sur les inégalités sociales dans le domaine de la santé mentale, et crapahute dans les montagnes le week-end venu. Depuis 2022, elle poursuit ses aventures à l’Université Clermont Auvergne où elle s’intéresse aux inégalités sociales dans le contexte scolaire et dans la vie politique. Pour les comprendre, la jeune chercheuse utilise la psychologie sociale, une branche de la psychologie dédiée à l’étude de l’influence des autres, qu’ils soient réels ou imaginaires, sur le comportement et les pensées des individus. Cette approche lui permet d’analyser des facteurs, tels que le statut socio-économique et les idéologies, qui sous-tendent les interactions humaines et participent à modifier le fonctionnement des individus. Nele Claes s’est ainsi intéressée, avec ses collègues, à l’impact des crises et du sentiment d’insécurité financière sur la confiance envers les institutions politiques, comme le gouvernement. L’idée était de comprendre pourquoi les crises économiques ou sanitaires, telle que la pandémie de la COVID-19, diminuent la confiance envers les politiques, particulièrement chez les personnes aux plus bas revenus. Ses recherches montrent que lorsqu’on ressent de l’insécurité économique, on perçoit une plus grande différence entre sa propre situation et celle de l’élite dirigeante, qui conduit à lui faire moins confiance. Ses recherches suggèrent que les différences de fonctionnement entre les individus ne sont pas naturellement présentes et que les caractéristiques de notre société participent à les créer. L’insécurité économique joue-t-elle aussi un rôle dans la crise écologique ? Influence‑t‑elle les intentions de respecter les futures règlementations ? Inlassable exploratrice des inégalités, la jeune chercheuse est loin d’avoir épuisé son sujet…
- Inauguration Exposition « Femmes de Sciences » pour les 140 ans de l’ESPCI
Inauguration Exposition « Femmes de Sciences » pour les 140 ans de l’ESPCI @ Catherine Thibault À l’occasion de ses 140 ans, l’ESPCI Paris–PSL expose du 23 février au 15 avril 2023, sur les murs de la Caserne Napoléon, 12 portraits photographiques d’ingénieures ESPCI ayant une carrière inspirante. Une occasion pour l’école d’ingénieurs de sortir de ses murs et de présenter ses alumnae. En savoir plus L’inauguration de l’exposition a été célébrée le 17 mars à l’Hôtel de Ville de Paris. Femmes & Sciences y a été représentée par Gaelle Rondepierre, ancienne doctorante de l’ESPCI. Afin de lancer les deux Tables Rondes organisées, Gaelle a été chargée de présenter les statistiques relatives à la place des femmes dans les sciences. Son intervention a été accueillie de manière très positive par les personnes présentes. L'ensemble des interventions dont celle de F&S est disponible sur youtube : https://www.youtube.com/watch?v=Qp1_nC4gy7U < Précédent Voir toutes les actualités Suivant >
- Prix Thierry Célérier- Femmes & Sciences : remise du prix
Prix Thierry Célérier- Femmes & Sciences : remise du prix Salomé Nashed, accompagnée d'Isabelle Pianet, présidente de l'association F&S et de Marie Noelle Célérier, fondatrice du prix. © Sylvaine Turck-Chièze Le prix Thierry Célérier – Femmes & Sciences a été décerné à Salomé Nashed, étudiante en doctorat à l’Institut de Biologie Paris Seine (Sorbonne – Université) en 2021. Pour sa première édition, le prix Thierry Célérier – Femmes & Sciences a été décerné à Salomé Nashed, étudiante en doctorat à l’Institut de Biologie Paris Seine (Sorbonne – Université). Ce prix, d’un montant de 10 000 €, est destiné à distinguer annuellement une jeune femme de talent en situation de handicap pour l’aider à réaliser un projet ambitieux soit d’études ou de recherches scientifiques, soit d’innovation technologique. La lauréate 2021 est une jeune femme de 25 ans, Salomé Nashed, atteinte de cécité depuis la naissance. Elle a obtenu en 2019 un master avec la mention très bien et est actuellement en troisième année de doctorat au sein du Laboratoire de Biologie Computationnelle et Quantitative. Spécialisée en bio-informatique, elle analyse les données expérimentales de l’équipe dont elle fait partie, en développant un outil d’analyse génétique. Investie dans plusieurs associations au service de personnes en situation de handicap, elle consacre ses loisirs à la musique, en particulier au piano. Le prix Thierry Célérier – Femmes & Sciences a donc trouvé, pour sa première lauréate, une jeune femme exceptionnelle, possédant une vaste palette de compétences et une grande valeur humaine. Il fut remis lors du Colloque annuel de l'association, pendant la session dédiée aux membres. < Précédent Voir toutes les actualités Suivant >
- Les actes du colloque 2024 sont en ligne !
Les actes du colloque 2024 sont en ligne ! En ce 08/03/2025, Femmes & Sciences met en ligne les actes du colloque 2024 "Vers des climats inclusifs ?". Le colloque 2024 de l'association Femmes & Sciences a eu lieu le 20 novembre en ligne (formation pour les enseignant·es) et les 22-23 novembre à Strasbourg (colloque ouvert aux membres et personnes intéressées). Retrouvez le contenu des interventions du colloque dans les actes : https://www.femmesetsciences.fr/colloques/colloque-2024 Plus d'informations sur les colloques de Femmes & Sciences : https://www.femmesetsciences.fr/colloques < Précédent Voir toutes les actualités Suivant >