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487 éléments trouvés

  • Agnès Borbon

    © Vincent Moncorgé Photothèque CNRS Association Femmes & Sciences Agnès Borbon Chimiste de l’atmosphère « Les instruments ainsi que les équipes de recherche venus d’Europe se retrouveront au sommet, la tête dans les nuages. » Agnès Borbon est directrice de recherche au CNRS, au Laboratoire de Météorologie Physique (UMR 6016, CNRS/UCA, Observatoire de Physique du Globe de Clermont-Ferrand). Tout juste rentrée d’une campagne de mesures de la pollution de l’air au Brésil, galvanisée par l’aventure humaine qu’elle y a vécue, elle se projette avec allégresse dans les analyses de données à venir. Avant de goûter aux sciences, c’est de pays étrangers qu’Agnès Borbon s’est d’abord nourrie, avec le ciné-club de quartier de son enfance, qui lui ouvre les portes de pays et de cultures lointaines. Adolescente, elle a la chance de participer à des échanges scolaires outre-Atlantique, encouragée par ses parents, puis poursuit les escapades en famille grâce à une mère aimant l’anglais et un père prêt à s’endetter pour voyager. L’envie d’ailleurs ne l’a plus jamais quittée. Faire des sciences en revanche n’était pas une évidence. « Bonne élève, j’aurais pu faire plein de choses ! L’étude des langues étrangères m’attirait aussi » se souvient-elle. C’est finalement sa sensibilité à l’environnement qui la conduit vers des études universitaires en physique-chimie appliquée aux pollutions et aux nuisances. Dès le master puis en thèse, elle découvre l’atmosphère, ses mouvements, mais aussi son cocktail de polluants responsables à la fois de plus de cinq millions de décès chaque année dans le monde mais aussi du changement climatique. Elle entre au Centre National de Recherche Scientifique (CNRS) en 2005 comme chargée de recherche : elle y développe des projets pour mesurer et identifier l’origine de certains groupes de polluants, les composés organiques volatils (COV), et comprendre comment ils se transforment dans l’atmosphère. Aujourd’hui, son approche est le juste reflet de ce qu’elle aime et qui l’anime : une science hors des murs, sur le terrain, dans des zones sensibles sous pression anthropique (due à l’activité humaine), au plus près du réel, qui peut l’éloigner pour quelques semaines du laboratoire. La chercheuse fait ses premières armes dans les campagnes de grands programmes internationaux, où elle place ses instruments de mesures à bord d’avions de recherche pour suivre les masses d’air polluées, comme celles des villes africaines ou de Méditerranée. Elle y découvre l’altérité, le travail d’équipe, l’émulation, la débrouille aussi, et embarque parfois toute la famille dans l’aventure. La bougeotte ? Oui, mais de façon réfléchie et raisonnée, sur une planète où se déplacer n’est pas sans impact pour l’environnement. Le terrain pour Agnès Borbon peut aussi être très proche : avec ses collègues et la communauté étudiante, elle se prépare déjà pour une prochaine campagne au printemps 2024 au sommet de la station de l’observatoire atmosphérique du puy de Dôme : « Il y sera question de transformations chimiques et biologiques des polluants dans l’atmosphère nuageuse », s’enthousiasme la scientifique. « Les instruments ainsi que les équipes de recherche venus d’Europe se retrouveront au sommet, la tête dans les nuages. »

  • Alpes | Scolaires | Femmes & Sciences

    Alpes SCOLAIRES Interventions auprès des scolaires Chaque année, le groupe participe au Parvis des Sciences organisé par GIANT. Il y rencontre scolaires et grand public et discute des stéréotypes de genre grâce à des illustrations (posters, boîte à clichés,…) et des jeux (jeu de l’oie de Lois « Egalité ?! », quizz,…). Le groupe tient également un stand au Festival Remue-Méninges de la ville d'Echirolles tous les ans. Ce festival accueille 1200 enfants sur cinq jours. Le groupe travaille avec eux sur les ordres de grandeurs grâce à l’utilisation de microscopes. Le même type d’intervention est aussi réalisé dans le cadre d’une fête de la science de quartier organisée par une MJC d’un quartier populaire de la ville de Grenoble. En savoir plus : Giant Grenoble Festival Remue-Méninges Contact F&S : Catherine Picart Mireille Lavagna EXPOS JEUX RESSOURCES

  • Occitanie | EEA | Femmes & Sciences

    Occitanie Égalité elles assurent Depuis 2020, les associations Femmes & Sciences et Elles Bougent, avec le soutien de la région Occitanie, développent le projet Égalité Elles Assurent (EEA), sur l'égalité professionnelle F/H dans les établissements scientifiques et technologiques privés et publics en Occitanie. EEA a consisté à organiser deux journées « regards croisés sur l’égalité professionnelle femmes-hommes » en impliquant des femmes et des hommes, les secteurs public et privé d’Occitanie Est et Ouest. Exemples de propositions par atelier élaborées suite à EEA#1 : - Organisation : Utiliser les obligations légales afin d'atteindre l'égalité professionnelle Femme/Homme. - Implication : Faire un état des lieux de « qui fait quoi » dans l'entreprise à tous les niveaux de responsabilités. - Équilibre : Nécessité de rendre visibles les obligations de l'entreprise/institution, congés parentalité, droit à la déconnexion… Plus de détails sur les propositions Programme de la journée EEA#1 (12/10/2020) Programme de la journée EEA#2 (06/12/2021) Retrouvez les vidéos de ces journées : ici

  • Occitanie Ouest | Expositions | Femmes & Sciences

    Occitanie Ouest EXPOSITIONS EXPOSITION Les femmes de science sortent de l’ombre : une exposition pour les jeunes Rendre visibles les femmes scientifiques, faire connaître les métiers des sciences et de la technique pour que les jeunes s’orientent en connaissance de cause dans les filières correspondantes est un des objectifs de l’association. Pour ce faire, plus les messages sont diffusés tôt auprès des jeunes et plus leur choix d’orientation peut se faire sans stéréotypes et de manière réfléchie. Le groupe toulousain a donc récemment réalisé, en partenariat avec la Mairie de Toulouse et l’association Arc en ciel Toulouse Occitanie, l’exposition “Les femmes de science sortent de l’ombre” conçue plus spécifiquement pour les jeunes de 8 à 13 ans mais qui s’adresse à tous les publics. En 9 panneaux, le public est invité dans un voyage de l’infiniment grand à l’infiniment petit en compagnie de 27 femmes scientifiques de toute nationalité et toute discipline, historiques ou contemporaines. La science acquiert un tout autre visage ! Cette exposition et la mallette qui l’accompagne (vidéos, livres, documentations variées) s’emprunte gratuitement auprès de la Mairie de Toulouse. Contacts Pour plus d'informations sur l'exposition : Contact F&S Pour réserver l'exposition : Accueil et Martine Faure de la Mairie de Toulouse Contacts : Dominique Morello Service communication CNRS Occitanie Ouest EXPOSITION 8 portraits de femmes scientifiques pour expliquer l’effet Matilda De nombreuses femmes scientifiques n’ont pas la notoriété qu’elles méritent car l’importance de leur contribution a été minimisée ou, pire, détournée par leurs collègues masculins. C’est l’effet Matilda. À l’occasion du 8 mars 2020, le groupe toulousain a conçu, en partenariat avec la Délégation régionale Occitanie Ouest du CNRS et le Quai des Savoirs, l’exposition Matilda qui met en lumière 8 femmes scientifiques dont le travail a permis des avancées scientifiques spectaculaires dans leur domaine. Parmi ces scientifiques, on trouve Rosalind Franklin pour la structure en double hélice de l’ADN, Jocelyn Bell pour le premier pulsar, et Nettie Marie Stevens pour les chromosomes sexuels. Cette exposition peut être empruntée gratuitement par toutes les personnes qui le désirent. Contacts Pour plus d'informations sur l'exposition : Contact F&S ou Communication CNRS Occitanie Ouest Pour réserver l'exposition : Antoine Vaillant du Quai des Savoirs MENTORAT RENCONTRES RESSOURCES SCOLAIRES LA SCIENCE TAILLE XXELLES MENDELEIEVA EGALITE ELLES ASSURENT

  • Bretagne | Scolaires | Femmes & Sciences

    Bretagne SCOLAIRES Numérique en tous genres Depuis 2015, et à l’instigation de l’association Femmes & Sciences, une journée annuelle de sensibilisation aux métiers du numérique, et tout particulièrement, à la place très faible des femmes dans ce domaine, est organisée à destination des classes de troisième des collèges de Bretagne. L’originalité de cette manifestation est d’avoir lieu simultanément sur 5 ou 6 sites bretons, dans des salles du Campus numérique de Bretagne, à Brest, Lannion, Rennes et Vannes. Organisée conjointement par l’Académie de Rennes et des écoles et Universités, la journée comprend le matin deux petites conférences sur les métiers du numérique et sur la place des femmes dans ce domaine, puis une table ronde au cours de laquelle les élèves posent des questions, ou présentent leur travail sur ce sujet ; après un déjeuner, chacun des sites organise durant l’après-midi des activités autour du numérique, animées par des élèves, étudiant·es ou doctorant·es des laboratoires ou écoles locales. Environ 350 élèves participent à cette journée, qui a eu lieu 5 fois depuis 2015. En savoir plus Contacts : Patrice Quinton Françoise Conan Vers un enseignement non stéréotypé La formation des enseignants aux questions liées à la parité femmes/hommes dans les disciplines scientifiques est un des objectifs poursuivis par les adhérent·es en région Bretagne. Depuis quelques années, des formations sont proposées aux enseignant·es du primaire et du secondaire par la Maison pour la sciences en Bretagne : mathématiques et stéréotypes de genres, et algorithmique et programmation pour toutes et tous. En savoir plus Contacts : Patrice Quinton Françoise Conan

  • Île-de-France | Scolaires | Femmes & Sciences

    Île-de-France SCOLAIRES Interventions auprès des scolaires En Ile-de-France, le groupe rencontre environ 5.000 jeunes par an issus de collèges et lycées. La forme est très variable : interventions dans les classes, forums des métiers, fête de la Science, conseil individuel d’orientation. Plusieurs formats sont pratiqués, de l’intervention ponctuelle dans les classes, à des doubles rencontres avec participation des élèves pour mieux les impliquer ou demi-journées organisées par l’établissement scolaire avec petits groupes d’échange, filles seulement ou filles et garçons ensemble... Le groupe a aussi des rôles plus spécifiques comme un partenariat sur trois ans avec un collège en ZEP, labellisé La Main à la Pâte où la science est mise à l’honneur ; ou des lycées comme celui de Montmorency qui a invité plusieurs années de suite des membres de Femmes & Sciences et dont les élèves de terminale assistaient à notre colloque, ou des échanges individuels comme au lycée de Rambouillet qui a organisé un concours de magazines sur l’intelligence artificielle et les femmes. Concours au lycée de Rambouillet Contact LA SCIENCE TAILLE XXELLES MENTORAT

  • Magalie Ochs

    © Vincent Moncorgé Photothèque CNRS Association Femmes & Sciences Magalie Ochs Informaticienne « Je pense donc je code » Magalie Ochs est maîtresse de conférences à Aix-Marseille Université. Après l’obtention de son master en intelligence artificielle à Montréal, elle a orienté son doctorat sur la modélisation et la formalisation de l’empathie dans les agents virtuels. Elle travaille aujourd’hui au Laboratoire d’informatique et systèmes [1]. Donner une dimension sociale et émotionnelle aux robots humanoïdes ou aux personnages virtuels, c’est le but des travaux de Magalie Ochs, qui s’inscrivent dans un récent courant de recherche de l’intelligence artificielle. Il s’agit par exemple de leur donner la capacité d’exprimer des émotions (tristesse, joie, colère, etc.) ou des attitudes sociales comme manifester de l’empathie, de l’autorité, ou de la sympathie envers l’utilisateur à travers différents indices verbaux et non-verbaux (expressions faciales, gestes, tours de parole, distance sociale). « Ma motivation est de rendre l’intelligence artificielle plus humaniste. » Pour développer de tels systèmes humanoïdes socio-émotionnels, il faut construire des modèles informatiques de phénomènes complexes telles que les émotions, l’empathie, et les attitudes sociales. Pour ce faire, Magalie Ochs utilise des données provenant de l’observation des interactions entre des personnes, analysées avec des linguistes et des spécialistes de neuroscience, en utilisant des outils d’apprentissage automatique construits pour cette application. Les enjeux sociétaux de ces recherches sont fondamentaux car des systèmes interactifs sont de plus en plus utilisés pour jouer des rôles où l’intelligence socio-émotionnelle est essentielle : tuteur, coach, assistant, acteur, etc. Ces systèmes sont développés dans l’objectif non pas de remplacer l’humain mais de pallier des problématiques sociétales, comme l’absence de formation ou le cloisonnement social. Ils peuvent aussi être utilisés pour lutter contre la discrimination de genre et ethnique. Les domaines d’application des recherches de Magalie Ochs sont vastes : simulation d’entretien d’embauche avec un recruteur virtuel, formation des médecins à l’annonce d’événements graves avec une patiente virtuelle, coach virtuel pour inciter les personnes âgées à faire du sport, formation à la prise de parole en public, lutte contre les stéréotypes de genre dans l’apprentissage, etc. Magalie Ochs est très impliquée dans la lutte pour la parité en sciences. « J’ai été confrontée à la problématique d’absence de parité depuis le début de ma carrière, mais je suis convaincue que nous pouvons renverser cette tendance pour les générations futures. » [1] – LIS (Aix-Marseille Université/CNRS)

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